Les petits Bleus ont grimpé jusqu'au sommet de l'Europe

Après la génération Benzema, place à la génération Edouard. Ce vendredi, la France a décroché son deuxième titre de champion d'Europe des U17 après le sacre de la génération 1987 (Benzema, Nasri, Ménez, Ben Arfa...) en 2004. En finale, les Bleuets ont dominé les Allemands (4-1) grâce à un triplé de la petite pépite du PSG Odsonne Edouard, malgré une faute de main de Luca Zidane qui a relancé la Mannschaft. Un succès logique et implacable tant les Tricolores ont dominé leur sujet.

Anesthésiés par l’enjeu en tout début de match, les Mini-Bleus ont ensuite libéré leur puissance offensive sur la pelouse du stade Lazur de Burgas. Très tranchants devant grâce à leur vitesse sur les côtés, ils ont pourtant longtemps sérieusement manqué de réalisme à l’image de Timothé Cognat (7e, 17e) ou de Jeff Reine-Adélaïde (25e). Pendant ce temps, Luca Zidane, de son côté, devait rester vigilant dans sa cage sur des tirs à mi-distance des Allemands dangereux mais pas assez précis. La supériorité française s’est tout de même vérifiée juste avant la pause quand l’inévitable Odsonne Edouard a ouvert le score en reprenant un très bon centre à ras de terre de l’arrière droit Alec Georgen (1-0, 40e).

La formation allemande n’avait pas encaissé le moindre but jusqu’à cette finale mais elle a encore dû s’incliner sur un tir précis de l’avant-centre français à 20 mètres plein axe (2-0, 47e). Dans un match très ouvert et marqué par le manque de rigueur de joueurs forcément inexpérimentés, les Allemands ont toutefois vite réduit le score à la suite d’un coup franc et d’une tête de Johannes Eggestein mal négociée par Zidane (2-1, 47e).

Les Bleuets et leur sélectionneur Jean-Claude Giuntini ont tremblé et auraient bien pu payer leur récurrent manque de réalisme mais ils ont surtout pu compter sur le talent d’Edouard qui, lancé en profondeur, est encore allé battre le gardien Constantin Fromman avec lucidité (3-1, 70e). Sa huitième réalisation dans un tournoi dont il est le meilleur buteur. Le but contre son camp dans le temps additionnel du malheureux Gokhan Gül restera anecdotique (4-1, 80e+3). Zidane, Edouard et leurs partenaires marchent sur les traces de leurs aînés de la génération 1987 et, forts de leur trophée continental, peuvent rêver d’un avenir doré.

Les buts du match :