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Après France - Ukraine (3-0) : Quand Karim Benzema va, tout va

Maxime Dupuis

Mis à jour 21/11/2013 à 10:04 GMT+1

Titulaire mardi face à l’Ukraine (3-0), Karim Benzema a enfin fendu l’armure. Et comme à chaque fois qu’il trouve la faille, les Bleus ont gagné.

France vs Ukraine - Barrages CDM Karim Benzema

Crédit: Panoramic

Cette soirée restera aussi la sienne. Parce que rien ne laissait présager qu’il en serait l’un des héros, lui qui, après une année de disette, était doucement sorti de la photo depuis le début de l’automne. Mardi soir au Stade de France, Karim Benzema a retrouvé la lumière, titularisé par Didier Deschamps aux dépens d’Olivier Giroud. Le Madrilène - qui avait tout de même bien rentabilisé ses entrées en jeu contre l’Australie (6-0) et face à la Finlande (3-0) - a cette fois pleinement saisi sa chance. Enfin, serait-on tenté de dire.
Avant de fêter sa 64e sélection et connaître le grand frisson ukrainien, Karim Benzema n’avait pas vécu beaucoup de moments mémorables avec le paletot bleu sur le dos. Mis à part sa première cape face à l'Autriche, adversaire face à qui il avait ouvert son compteur but, et quelques belles soirées sous l’ère Laurent Blanc (en Bosnie, en Angleterre et face au Brésil), l’ancien Lyonnais n’avait jamais ressenti cette plénitude qui l’a accompagné tout au long des quatre-vingt-dix minutes de ce barrage retour. Avant-centre pour de vrai, Benzema a fait ce que l’on attendait de lui. Et a été récompensé d’un but. S’il avait été encore plus réaliste, il aurait même pu en inscrire un autre peu avant l’heure de jeu et devenir l’homme de la qualification.
Ma plus belle émotion sous le maillot bleu
"C’est que du bonheur. On s’est qualifié avec la manière et on a fait du spectacle. On a mis trois buts, c’est magnifique. Oui, c’est ma plus belle émotion sous le maillot bleu", a-t-il sincèrement lancé devant les micros et les caméras. S’il ne l’avait pas admis, on l’aurait quand même deviné. Il n’y a qu’à se remémorer sa joie sur son but pour s’en persuader. Jamais, Benzema n’avait exulté comme ça. Il y avait bien eu ses coups de poing minés face à la Finlande, après son but. Mais ce n’était rien comparé à la folle course poursuite qu’il a lancée, bras écartés, yeux clos et bouche grande ouverte, hurlant sa joie devant la France entière, quand il a marqué face à l'Ukraine.
Cette explosion d’émotions a trahi la pression qui pesait sur les épaules du Madrilène et de ses copains. Malgré son discours distancié après la défaite de Kiev, Karim Benzema a bel et bien senti le vent du boulet : "La pression était grosse car c’était un gros match. Il ne fallait pas se louper, on savait que s’ils marquaient ce but à l’extérieur ce serait compliqué mais on a su resserrer les lignes, rester en place et attaquer à fond". Et comme Benzema a marqué, la France a gagné.
C’est devenu une sacrée habitude puisque, depuis le début de sa carrière internationale, à chaque fois qu’il a trouvé la faille durant un match des Bleus, la France a gagné. Et la preuve que lorsque l’attaquant du Real Madrid est dans de bonnes dispositions, la vie est plus simple pour l’équipe de France. Et le sera aussi pour le principal intéressé, qui a grandement effacé son ardoise avec les Bleus et ses supporters. Tout est oublié ? "Je pense que oui. C’est une belle histoire". Et elle ne fait que commencer.
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Karim Benzema, France - Ukraine, 2013

Crédit: Panoramic

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