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Après Portugal – Suède (1-0), l'antisèche : Le Portugal, lui, sait aborder les barrages

Glenn Ceillier

Mis à jour 16/11/2013 à 01:41 GMT+1

Engagée, patiente et maître de ses émotions, le Portugal a livré une véritable leçon de barrages contre la Suède. Vous n'avez rien vu ? Voici notre antisèche.

Joie Ronaldo Portugal-Suède Barrages Mondial 2014

Crédit: Panoramic

Le jeu : Le Portugal a fait le siège

Ce Portugal-Suède est assez facile à résumer. Une équipe a attaqué, une autre est restée en bloc pour tenter de placer des contres. Du moins, en première période. Car après la pause, la Suède n'a fait que subir. Ultra-dominateurs en seconde mi-temps, les Lusitaniens se sont cassé les dents sur le bloc assez bas mais longtemps solide des Suédois. Malgré leurs nombreuses imprécisions dans le dernier geste, ils n'ont jamais lâché, se sont engagés à fond tout le temps et ont finalement été récompensés de leurs efforts. Leur domination n'aura pas été stérile. Cristiano Ronaldo est passé par là…

Les joueurs : Ibra et Ronaldo transparents jusqu’à la 82e

On attendait ce fameux duel si alléchant entre Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic. Franchement, ce n'était pas très sexy. Les deux n'ont pas pesé pendant de longues minutes. Il faut dire qu’Ibra n'a pas eu beaucoup de cartouches. Il a payé la frilosité tactique de la Suède. Bien contenu, CR7 ne s'est, lui non plus, pas mis en évidence… avant la 82e. La star du Real Madrid a alors su trouver la faille sur l'une de ses rares occasions. C'est ça aussi un grand joueur…
Ronaldo n'a pas été le seul Portugais en vue. Raul Meireles a été un relais permanent au milieu où João Moutinho n'a pas brillé comme à son habitude, même s'il est monté en puissance au fil des minutes. Si Joao Pereira a été très actif dans son couloir, il a manqué de précision dans ses centres. Miguel Veloso a été aussi précieux et passeur décisif. Enfin, le duo Pepe-Bruno Alves a bien étouffé Ibrahimovic. Côté suédois, Sebastian Larsson a livré une grosse performance pour bloquer Ronaldo sur son côté avec Mikael Lustig. Johan Elmander a aussi été actif… en défense.
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LISSABON 20131115 : Johan Elmander mot Portugals Pepe under första playoff-matchen av två till VM i fotboll mellan Portugal och Sverige på Estadio da Luz i Lissabon, Portugal, på fredagen. Foto: Jonas Ekströmer / TT / kod 10030

Crédit: Scanpix

La stat : 14

Les centres se sont multipliés pour le Portugal. Les corners aussi. Les Lusitaniens ont eu pas moins de 14 corners lors de ce match aller. Avec 67% de possession, ils ont largement dominé. Mais ils ont accumulé les imprécisions dans les transmissions. Jusqu'à la 82e et cette action décisive.

Le tournant qui n’a pas eu lieu

L'action aurait pu être parfaite. Nous sommes à la 20e minute. Sur une des incursions suédoises de la première période, Johan Elmander centre pour Zlatan Ibrahimovic. Ibra a un éclair de génie. Il laisse passer pour Sebastian Larsson, qui peut placer un tir croisé du gauche. Mais le joueur de Sunderland voit sa frappe détournée en corner par le gardien portugais. Le coup suédois n'est pas passé loin…

Le tweet qui nous a fait sourire

La question : L'expérience portugaise a-t-elle pesé ?

Le Portugal sait y faire. C'est le troisième barrage d'affilée de la Selecção après le Mondial 2010 et l'Euro 2012. Et ça s'est vu. Certains joueurs d'autres sélections auraient d'ailleurs peut-être dû demander des conseils à leurs coéquipiers lusitaniens en club sur la manière d'aborder un barrage. Car les Portugais ont montré l'état d'esprit qu'il fallait pour ce genre de match. Dès les premières minutes, la sélection portugaise a offert l'engagement nécessaire. Alors certes, il y a eu du déchet technique. Mais les Portugais ont abordé cette rencontre du bon pied. Avec de l'envie et une volonté de s'imposer pour étouffer les Suédois. Ca a payé au final. Ils vont maintenant devoir finir le travail. Comme en 2010 et 2012.
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Fábio Coentrao (Portugal) y Zlatan Ibrahimovic (Suecia)

Crédit: AFP

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