Deschamps après Géorgie - France : "Benzema n’est pas un problème, j’ai onze problèmes"

La nuit a peut-être porté conseil. Mais Didier Deschamps n’a pas levé le voile sur la suite des opérations et ses plans pour redresser une équipe de France qui pique sérieusement du nez. Mardi en Biélorussie, la sélection nationale devra rendre une copie plus propre que celle de vendredi ou même que celles qu’elle a pris l’habitude de rendre ces derniers mois. Cinq matches sans victoire, 479 minutes sans but, ça commence à bien faire. Des records, Didier Deschamps se voyait bien en battre à la tête des Bleus. Mais pas ceux-là.

Samedi en conférence de presse, le sélectionneur national est évidemment revenu sur le sujet Benzema, encore une fois à côté de la plaque vendredi soir. DD a évidemment tenu à défendre son attaquant. Tout en assurant qu’il n’y avait aucun tabou en équipe de France. Comprenez par-là que, sorti peu après l’heure de jeu à Tbilissi après une performance une nouvelle fois insuffisante, l’attaquant de l’équipe de France ne sera peut-être pas sur le terrain au début du match de Gomel, mardi.

"Ce n'est pas tabou mais pour moi, Benzema n'est pas un problème. J'ai des choix à faire sur l'équipe qui va débuter mardi et j'ai onze problèmes", a lancé le sélectionneur de l'équipe de France. "Même si vous pouvez essayer de poser des questions pour savoir qui débutera ou ne débutera pas, je n'ai pas décidé aujourd'hui, a-t-il également indiqué. Mais je ferai des choix par rapport à ce que je pense être le mieux pour l'équipe. Il n'y a pas de choix sanctions. Ma responsabilité c'est de faire des choix, je les assumerai."

Ces choix dépassent ceux des hommes. Le système sera également au cœur de la réflexion de l’ancien capitaine des Bleus (103 sélections). Le 4-4-2 a probablement vécu et, en Biélorussie, le 4-2-3-1 pourrait revenir sur le devant de la scène. Vendredi, "je savais qu’on aurait le ballon (…) c’était pour avoir plus de présence dans la surface. (…) Je sais ce qui nous convient le moins", a-t-il expliqué samedi. Sous-entendu, ce n’est pas le 4-4-2 qui part avec la faveur des pronostics.

Si Didier Deschamps a des idées, il n’est pas magicien. Sinon, il aurait remporté plus que quatre rencontres en treize mois de service à la tête des Bleus. "Je n'ai pas de solution miracle mais il ne faut pas s'auto-flageller non plus, il faut persévérer pour inverser la tendance. Il faut travailler et y ajouter un peu plus de justesse technique, plus de promptitude et cette part de réussite et de chance qu'on a à certains moments et qu'on a moins par moments."  Le souci, c’est que le moment actuel a tendance à s’éterniser.