Équipe de France - Une liste, plusieurs inconnues

Trois matches de Ligue 1 et trois buts : André-Pierre Gignac toque de nouveau très fort aux portes de l’équipe de France. L’attaquant marseillais, qui a grandement contribué au début de saison parfait (d’un point de vue de comptable) de l’OM, n’a plus été appelé sous le maillot bleu depuis la Coupe du monde 2010. En pleine bourre, APG (16 sélections) profite également de "l’indisponibilité " actuelle de Bafétimbi Gomis (OL) et ses problèmes relationnels avec Didier Deschamps ne sont plus un obstacle, si l’on en croit le sélectionneur de l’équipe de France. Bref, les voyants sont au vert pour un retour de l’ancien Toulousain qui, avec Olivier Giroud, viendrait épauler et titiller Karim Benzema, avant-centre "muet" de l’équipe de France.

Suspendus pour le match contre la Géorgie, Paul Pogba, Blaise Matuidi et Yohan Cabaye  devraient néanmoins voir leur nom apparaitre dans la liste de Didier Deschamps puisqu’ils seront disponibles pour la deuxième rencontre face à la Biélorussie. A moins que le patron des Bleus ne décide de se passer du joueur de Newcastle qui, sur le départ, n’a toujours pas joué le moindre match de Premier League avec les Magpies. Les victimes de ces retours pourraient s’appeler Rio Mavuba et Moussa Sissoko, convoqués contre la Belgique en raison des suspensions des trois joueurs nommés précédemment. Le milieu du LOSC et celui de Newcastle n’étaient pas entrés en jeu. En revanche, Josuha Guilavogui et Geoffrey Kondogbia, alignés à Bruxelles, seront (sauf surprise) reconduits. Le sélectionneur devrait avoir un choix pléthorique pour composer son entrejeu… face à la Biélorussie.

Remplaçant en Belgique avec les Bleus pour son retour après quatorze mois d’absence, Samir Nasri l’est aussi avec Manchester City où il n’a joué que 63 minutes lors des deux premières journées de Premier League. Ce temps de jeu réduit a néanmoins permis au Skyblue de scorer face à Newcastle lors de la journée inaugurale (4-0). Cela ne devrait pas encore pénaliser le joueur. En effet, on imagine mal Didier Deschamps laisser l’ancien Marseillais de côté, après l’avoir rappelé contre vents et marées. Les qualités de Nasri et sa polyvalence sont un atout potentiel pour les Bleus.

Déjà absent en Belgique, Mamadou Sakho ne verra pas l’Europe de l’Est. En difficulté avec le PSG et en instance de départ, Sakho n’a pas joué une seule minute avec les champions de France. Dimanche à Nantes (1-2), il était même dans les tribunes de la Beaujoire. Tant qu’il n’aura pas trouvé un point de chute ou du temps de jeu, le Parisien suivra les Bleus à la télé. Même constat pour Bafétimbi Gomis. Son conflit avec l’OL l’empêche de postuler à une place dans la ligne offensive des Bleus. Jérémy Toulalan, enfin, est un cas à part. Lui n’est pas prêt à revenir. "Il est très marqué par l’épisode Knysna, avançait Didier Deschamps, lundi sur les ondes de RMC. Il en a souffert, il en souffre encore à l’heure actuelle. Je sais ce qu’il pense et je respecte sa vision, ce qu’il ressent".