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Et maintenant, l'Espagne…

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/09/2012 à 16:22 GMT+2

Septembre s'est bien déroulé pour l'équipe de France. En octobre, il faudra aller en Espagne. Une autre paire de manches même si les Bleus ne s'en font pas.

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Crédit: Eurosport

Le dessert juste après l'entrée. Le menu des Bleus a été drôlement bâti. Mais Didier Deschamps et ses hommes n'ont pas le choix. Après une mise en bouche amicale face au Japon (12 octobre), ils devront se mettre à table et s'attaquer au plus gros morceau du groupe dans un tout petit peu plus d'un mois. En espérant qu'ils ne se fassent pas manger comme à Donetsk, lors du dernier Championnat d’Europe des Nations. En quart de finale, les Bleus avaient fait le dos rond, renié leurs principes et finalement plié devant le rouleau-compresseur ibère, lancé sur la route de son troisième succès international en quatre ans, après l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010. Le 16 octobre à Madrid, ce sera un tout autre match. Avec le même grandissime favori, certes. Mais avec un outsider dans une disposition toute différente.
Sauf pépins entre deux, comme forfaits inattendus, la France va arriver dans la capitale espagnole lancée. Deux victoires ont sanctionné ses deux dernières sorties. En Finlande et face à la Biélorussie, les Bleus ont gagné et, c'est le plus important, sont allés crescendo. Situation idéale avant d'aborder ce qui, sur le papier, ressemble au match le plus dur de leur campagne de qualification. "L'Espagne reste la favorite du groupe mais c'est bien mieux d’y aller avec six points", s'est réjoui Didier Deschamps mardi en conférence de presse.
"On est quand même l’équipe de France"
De là à avoir moins de pression en allant défier l'invincible armada, il n'y a qu'un pas. Que personne ne franchit. Et surtout pas Rio Mavuba, qui n'a jamais affronté un tel adversaire lors de sa courte carrière internationale. "On a toujours la pression du résultat. Faudra aller là-bas en essayant de ramener quelque chose. L’Espagne, c’est le favori du groupe. C’est la nation qui domine le foot mondial. Ça va être compliqué, mais il faut y aller avec de l’espoir."
L'espoir, Yohan Cabaye le tire de sa dernière confrontation avec les Ibères. A Donetsk, Laurent Blanc avait choisi l'option bétonnage. Avec le résultat que l'on sait. Le milieu de terrain a rendu les armes un peu trop rapidement. Depuis, il a compris qu'il faudrait faire à peu près le contraire à Vicente-Calderon dans un mois. "On essaiera de les respecter un petit peu moins qu'à l'Euro et de jouer pour essayer d'obtenir quelque chose."
Aujourd'hui, personne ne sait ce que Didier Deschamps fera. Lui-même n'est sans doute pas très sûr. Seule certitude : Yanga Mbiwa, suspendu, ne sera pas du voyage. Pour le reste... Cette incertitude relative n'est pas pour inquiéter Franck Ribéry, auteur d'une partie accomplie mardi soir face à la Biélorussie. Le feu follet du Bayern Munich ne se prend pas la tête avec la sélection de Vicente del Bosque, qu’il a déjà jouée à trois reprises en 66 sélections. "On sait très bien que ça sera difficile. On va jouer ce match à fond pour gagner. On est quand même l'équipe de France. Il faudra jouer. De toute façon, on ne peut pas les éviter." Vu comme ça...
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