Cosworth au secours de Red Bull ?

Il se confirme depuis un certain temps que Cosworth est en cours de restructuration, avec de nouveaux projets et les gros investissements qui les accompagnent. Le motoriste historique de la F1, créateur du légendaire Ford V8 DFV en 1967 (155 victoires en grand prix), n'est plus sur les grilles de départ cette saison, les Marussia étant désormais propulsées par Ferrari.

Racheté il y a une dizaine d'années par les entrepreneurs américains Kevin Kalkhoven et Gerry Forsythe, Cosworth a connu un lent déclin au point de mettre son avenir en doute. Récemment, toutefois, le directoire de la firme de Northampton a été renforcé par l'arrivée de personnalités de haut vol, comme le spécialiste du marketing Zak Brown et l'ancien bras droit de Max Mosley Alan Donnelly.

Après avoir travaillé sur un 4 cylindres en 2010 (comme le voulait alors la FIA), Cosworth a développé un V6 turbo hybride sans disposer d'un vrai client pour la F1. Le CEO Hal Reisiger a indiqué que ce moteur pourrait être adapté au nouveau règlement du WEC (World Endurance Championship), tandis que l'éventualité d'un rapprochement avec un constructeur pour la Formule 1 n'est pas à exclure. Le groupe Volkswagen a ainsi commandé des études à Cosworth dans un passé relativement récent.

Cela nous amène à la rumeur voulant que Red Bull aurait été intéressé par le rachat de Cosworth ou par une forme de collaboration, les usines de Milton Keynes et de Northampton étant proches. Etant donné les difficultés rencontrées par Renault Sport F1 actuellement et le divorce annoncé de Red Bull avec son partenaire Infiniti (membre de l'alliance Renault/Nissan), il ne nous étonnerait pas dans un avenir plus ou moins éloigné (l'actuel contrat Red Bull-Renault court jusqu'en 2017) de voir le géant de la boisson énergisante s'associer avec le motoriste britannique, peut-être avec une marque de la galaxie VW ? D'autres échos en provenance d'Amérique du Nord font état d'un possible retour de Ford, le partenaire historique de Cosworth, éventuellement pour motoriser la nouvelle écurie américaine HRD (Haas Racing Development) qui pourrait débuter en F1 en 2015 ou en 2016.

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