Bonus-malus : Ferrari a paradé mais Mercedes a eu le dernier mot
Mis à jour 20/03/2016 à 12:10 GMT+1
GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Sebastian Vettel (Ferrari) y a cru avant de se rendre de la supériorité des Mercedes, dimanche. Fernando Alonso (McLaren) se souviendra aussi de cette course. Nos bonus-malus.
La note : 3/5
En voyant les Ferrari filer sous le nez des Mercedes au départ, on avait de quoi espérer de la bagarre pour la victoire mais les stratégies ont une fois de plus décidé de tout. Lewis Hamilton (Mercedes) qui a passé Daniel Ricciardo (Red Bull) pour la 3e place a été le "plus gros" dépassement.
Le vainqueur : Nico Rosberg
Il a été sauvé par la supériorité de sa Mercedes en performance pure mais aussi en utilisation des pneus "tendre" et "medium" par rapport à la Ferrari de Vettel. Après des essais fébrile, il s'est bien repris.
Le battu : Lewis Hamilton
Il a eu un problème d'embrayage au départ et il s'est embarqué dans un relais long avec son seul train de "medium" pour se refaire. Sa chance a été l'abandon de Kimi Räikkönen (Ferrari) qui lui a permis d'aller chercher la deuxième place.
Ce qui aurait pu tout changer
Si Vettel avait pu passer des "tendre" ou des "medium" au premier arrêt.
L'attaquant : Sebastian Vettel
L'Allemand a essayé de compenser le problème de sa Ferrari avec une stratégie agressive. Vouée à l'échec contre les Mercedes.
Le miraculé : Fernando Alonso
Un crash effrayant qui aurait pu lui coûter la vie sur un freinage au virage n°3, au 17e tour, avec Esteban Gutiérrez (Haas). Qu'il n'a pas pointé du doigt pour son dangereux changement de ligne. Au contraire, il a reconnu qu'il avait freiné trop tard derrière la voiture américaine. La FIA n'a logiquement pas sanctionné le Mexicain.
L'exploit : Romain Grosjean 6e
Le Français a offert ses premiers points à l'écurie américaine débutante. Bien aidé par le drapeau rouge qui lui a offert un arrêt au stand gratuit.
Le regret : Renault
Palmer 11e, Magnussen 12e, les R.S.16 ont fini à la porte des points.
Le bonus : les choix de pneus
Les trois types désormais utilisables en course (contre deux auparavant) ont permis de voir des stratégies variées. Les six premiers ont ainsi suivi six options différentes et neuf concurrents ont même passé les "medium", "tendre" et "super tendre".
Le malus : Max Verstappen
Ça ne lui apporte rien de se plaindre en demandant à Sainz de le laisser passer alors que lui-même lui a refusé cette facilité l'an dernier. Plaintif et amnésique. "Je m'en fous de ce point !", a-t-il dit, agacé du non respect d'une consigne sur l'ordre de rentrée au stand de l'Espagnol. Quand il s'est pointé au stand à son tour, ses mécanos n'étaient pas prêts. De précieuses secondes perdues à cause d'un pneu manquant. Pour finir, il a touché son coéquipier, classé 9e juste devant lui.
La stat
Rosberg n°1 mondial pour la première fois depuis le Grand Prix d'Italie 2014.
La déclaration : Fernando Alonso
Je suis conscient d'avoir utilisé une partie de la chance que j'avais pour le restant de ma vie. Ce fut un moment effrayant et je suis heureux de pouvoir être là devant vous. Je suis très reconnaissant envers la FIA pour les mesures de sécurité qu'elle a mises en place. C'est la seule raison pour laquelle je suis toujours en vie".
Le tweet
Le point au championnat
1-Rosberg 25 pts, 2-Hamilton 18 pts, 3- Vettel 15 pts, 4-Ricciardo 12 pts, 5-Massa 10 pts
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