Nico Rosberg (Mercedes) : "C'était mon virage, je dicte où on va"

Dimanche à l'arrivée d'un Grand Prix d'Autriche qu'il a fini quatrième alors qu'il avait abordé le 71e et dernier tour en tête, Nico Rosberg a donné deux raisons à son accrochage au virage n°2 avec son coéquipier de Mercedes, Lewis Hamilton.

"J'étais confiant de gagner la course", a-t-il expliqué au micro de la chaîne cryptée. "C'est devenu de plus en plus difficile à la fin avec les pneus qui s'usaient beaucoup. Ça lui a donné une possibilité. Mais bon, j'étais dans la position, fort à l'intérieur. C'était mon virage, je dicte où on va. Je suis arrivé un peu long à cause des freins et des pneus."

Si, à l'extérieur, Lewis Hamilton avait décidé de virer au large, il n'y aurait pas eu d'accrochage. Mais le Britannique a décidé de faire valoir ses droits.

"Ça m'a surpris à la fin : j'étais là et lui il a tourné la voiture. Comme çà, il m'a rentré dedans", a accusé Nico Rosberg. "Ça m'a très surpris. Je suis dégouté de perdre la course comme ça."

Après l'accident qui l'avait éliminé en même temps que son coéquipier au premier tour du Grand Prix d'Espagne, en mai dernier, les positions promettent d'être difficiles à concilier.

"On va devoir discuter ça", a dit le leader du championnat du monde.