Grand Prix de Bahreïn - Romain Grosjean (Lotus) : "J'essaye mais je souffre"

Romain Grosjean (Lotus) estime que le chemin est encore long avant qu'il ne parvienne, avec ses ingénieurs, à dompter les Pirelli 2013, qui ne conviennent pas à son style de pilotage. Le pilote tricolore disposait d'un nouveau châssis vendredi à Sakhir, mais cela ne l'a pas vraiment aidé. Il a terminé à une demi-seconde de son équipier Kimi Räikkönen, auteur du meilleur temps du jour. "Il y a encore du travail. Nous avons essayé de comprendre un maximum de choses au cours de ces trois heures d'essais libres, nous a confié Grosjean. Nous ne sommes pas encore au top de tout mais nous travaillons aussi dur que nous pouvons."

"Il y a du positif, nous ciblons de plus en plus nos axes de travail et ce que nous pouvons faire", a-t-il poursuivi. "J'espère que nous aurons ce soir une bonne idée de ce qui pourrait nous permettre de faire un pas en avant pour demain. Honnêtement, il n'y a rien qui ne va pas sur la voiture. Il n'y a aucune pièce mécanique qui est défaillante. C'est juste une corrélation entre le style de pilotage, le pilote et la voiture que nous devons arriver à mettre en place."

Grosjean juge qu'il devra sans doute changer son style de pilotage pour parvenir à une solution, ce qui ne se fera pas sans mal. "J'essaye mais je souffre. Je ne vais pas aller trop dans les détails car cela reste confidentiel mais cela m'oblige à changer des choses qui ne sont pas dans ma philosophie, qui sont contre nature pour moi. C'est très compliqué", a-t-il ajouté.

"Je ne vais pas forcément être obligé de changer du tout au tout de style de pilotage. Nous avons des pistes… Il va peut-être falloir faire 50-50. On apprend de plus en plus, mais pas forcément dans la joie et dans la bonne humeur tout le temps."

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