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Grand Prix de Belgique 2014 : on va en parler à Spa-Francorchamps

Stéphane Vrignaud

Publié 22/08/2014 à 09:58 GMT+2

Entre l'utile et le futile, nous avons fait le tri pour vous dire de quoi sera fait le Grand Prix de Belgique. Des relations refroidies entre les pilotes Mercedes aux choix contestés de Toro Rosso et Caterham.

2013 GP du Belgique Williams Maldonado Circuit

Crédit: Williams F1

Hamilton/Rosberg : saison 2, épisode 12

Le Grand Prix de Hongrie restera un contentieux entre les pilotes Mercedes. Jeudi, Lewis Hamilton a signifié par médias interposés à son coéquipier qu'il n'avait pas à justifier son refus de suivre la consigne de le laisser passer au Hungaroring. "En ce qui me concerne, l'affaire est close", a épilogué le Britannique.

Le jeunisme en Formule 1

Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) laissera donc sa place à Max Verstappen en 2015. La véritable question que pose ce remplacement est l'âge du Néerlandais (16 ans), et le fait qu'Helmut Marko n'estime plus indispensable qu'un de ses espoirs fasse ses classes au niveau 2 (GP2) ou 2 bis (FR 3.5) pour accéder à l'élite. Le cas Daniil Kvyat donne pour l'instant raison au faiseur de carrières chez Red Bull, mais ne serait-il pas souhaitable d'imposer une limite d'âge ? La question agite le paddock.

Caterham : Lotterer, un choix contesté

On savait Kamui Kobayashi en position précaire chez Caterham en raison de son statut de pilote gratuit. Mais on ne pensait qu'il laisserait sa place à un débutant de 32 ans nommé André Lotterer. Le Japonais, qui espère revenir dans le baquet à Monza, a fait profil bas. Mike Gasgoyne beaucoup moins. "Kamui était leur seul espoir de récupérer la dixième place au Championnat des constructeurs mais ce qui arrive ici ne m'étonne avec le nouveau management qui a été mis en place", a déploré l'ancien directeur technique. Quant au triple vainqueur des 24 Heures du Mans, il a supplié de ne pas trop demandé de lui ce week-end…

Ferrari préparé à subir

Ferrari ne mise plus manifestement que sur quelques circuits pour briller d'ici la fin de carrière de la médicore F14 T. Et Spa-Francorchamps et Monza n'en font pas partie. Marco Mattiacci et Fernando Alonso sont d'accord là-dessus. "A Spa et à Monza, je m’attends à des courses très difficiles, où la hiérarchie entre les équipes sera encore plus évidente", a admis le directeur d'équipe italien. Il est vrai que ces étapes réclameront de la puissance pure, ce qui n'est pas le fort du V6 de Maranello. "La concurrence est importante, féroce même, avec Williams. Les deux prochaines courses représentent de bonnes opportunités pour eux", a reconnu l'Espagnol.

La particularité du tracé

"Au bout de la l’ancienne ligne droite des stands, la piste monte de façon très abrupte, l’inclinaison approchant les 25%. À titre de comparaison, cela équivaut aux pentes les plus fortes rencontrées sur le Tour de France", indique le motoriste Renault.

Le point technique à surveiller

"Il est juste d’affirmer que le circuit de Spa-Francorchamps représente le défi le plus exigeant de la saison pour les groupes propulseurs. Le tracé comporte de longues phases de pleine charge, de grandes courbes négociées à haute vitesse, des freinages brutaux ainsi qu’un dénivelé important ", explique le motoriste Rémi Taffin, directeur des activités piste de Renault Sport F1.

La déclaration

Romain Grosjean (Lotus) : "Comme nous le savons tous, Spa est l'un des meilleurs circuits de course sur lesquels nous nous rendons, si pas le meilleur de tous. C'est un circuit de rêve pour tout pilote avec des dénivelés, des virages rapides, des courbes techniques et de longues lignes droites pour dépasser. C'est un circuit qui a une âme."

Le chiffre

0, comme le nombre de victoire de Fernando Alonso (Ferrari) à Spa-Francorchamps.
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