"La presse s'ennuie"

Mark Webber : Je pense que la presse s'ennuie. Elle n'a rien d'autre de quoi parler, elle parle donc des relations entre équipiers. C'est son grand truc depuis à peu près une dizaine de jours.

M.W. : En fait, la presse questionne et essaie de mettre le feu entre nous. Mon avis est que c'est exactement ça. Ce n'est pas si facile d'avoir une relation chaleureuse car nous sommes tous des compétiteurs mais nous ne nous haïssons pas au point de nous étriper. Ça a toujours été comme ça en Formule 1, dans les années 70, 80, 90 et ça continuera à l'avenir. Ce n'est pas une science exacte.

M.W. : Sensationnelle, formidable.

M.W. : Oui, ça va entrer dans les annales.

M.W. : Quand ils l'ont dessiné, ils n'avaient probablement pas prévu d'y faire courir des Formule 1, ils l'ont donc pensé de façon très agressive pour le configurer aux motos. Ce fut un bienfait que des voitures y roulent, et nous en sommes tous contents. Le boulot qu'a fait le BRDC (British Racing Drivers' Club), Damon [Hill, président], et tout le monde est incroyable je dois dire. Ils ont gardé les talons (sic) sur terre et en ont fait un événement génial pour tout le monde. Concernant la piste, ils ont préservé sa meilleure substance, les sections que les pilotes aiment. Je serais content si nous avions conservé Bridge et d'autres virages sympa mais nous ne pouvons certainement pas tout avoir avec aussi une course de Moto GP ici. Ils ont fait un ajustement qui est un bon compromis. Cela a toujours été une piste difficile pour doubler et je pense que ça sera toujours e cas, mais c'est la même chose pour tous les autres circuits dans le monde. Dans l'ensemble, c'est positif.

M.W. : Le nouveau châssis est un châssis différent. En fait, c'est la seule coque que nous avions à disposition, mais l'utiliser n'est pas un problème. L'autre voiture a quelques pole positions à son actif, deux victoires, à Monaco et d'autres trucs encore à son palmarès, et ça aurait été bien qu'elle ne finisse pas comme ça. Elle va être reconstruit très bientôt.

M.W. : Je pense que ce sera la coque de réserve.

M.W. : C'est une situation effectivement inhabituelle pour une monoplace de se retrouver dans le ciel comme ça. J'ai été inquiet de ce qui pouvait se passer. C'était un accident complètement dingue et j'ai eu peur de heurter une passerelle. Je ne savais pas s'il y en avait une à cet endroit. Je savais grosso modo qu'il n'y en avait pas là mais de toute façon je ne pouvais rien faire. J'avais déjà eu un crash, j'ai survécu à d'autres accidents, et nous tous en avons eus. Ça fait partie du boulot.