Grosjean a tourné la page

R.G. : C’était comme rêve devenu réalité. Je n’ai découvert l’Albert Park par temps sec que le samedi matin puisqu’il a plu pendant les essais libres, vendredi et que je n’avais jamais roulé sur ce circuit. Quand j’ai entendu ma position de départ sur la grille par la radio, je n’y croyais pas.

R.G. : D’abord, mon départ n’a pas été très bon. Ensuite, Pastor (Maldonado) a heurté ma voiture au troisième tour et c’était fini, ma course était terminée. D’après ce que j'ai vu, il a freiné bien trop tard et il m’est arrivé dessus et a touché ma roue avant droite, ce qui a brisé ma direction.

R.G. : J’ai fait en sorte de rester très prudent durant les premiers tours d'un Grand prix, mais je ne peux pas contrôler les autres pilotes et il m'était impossible l’éviter. Il a vraiment freiné trop tard et je ne pouvais pas rouler dans les graviers, juste pour lui ouvrir la porte. Je ne conduis pas un 4x4 ! Lorsque vous dépassez quelqu’un, vous devez lui laisser un minimum d’espace pour que sa voiture reste sur la piste. Et ce n’était pas le cas sur ce dépassement.

R.G. : La voiture est en effet très performante. Je suivais le rythme de ceux qui me précédaient et je poussais pour attaquer alors avec un peu de chance, on aurait pu signer un très grand résultat. Je suis déçu pour l’équipe car elle méritait mieux après avoir fourni tellement d’efforts pour nous donner une voiture compétitive.

R.G. : Pour être honnête, la voiture a très bien fonctionné pendant tout le week-end en Australie. Il y a toujours des petites améliorations à faire, mais rien d'essentiel que je pourrais pointer du doigt. Ce qui est toujours une bonne chose. Depuis les essais hivernaux j'ai une relation très forte avec l’équipe. Nous avons atteint un très fort degré de compréhension. Et je sais que s’il existe un moyen de nous faire gagner des dixièmes, ils le trouveront. C’est formidable de sentir une équipe derrière soi, où tous travaillent les uns pour les autres, dans la même direction, dans les bons comme dans les mauvais moments.

R.G. : Il existe des petites détails qui peuvent être très utiles dans ce genre de situation. Dans un premier temps, il est essentiel de maintenir un rythme d’entrainement classique, malgré la très forte envie de dormir. Ensuite, la clé est d'adapter son corps au décalage horaire et au climat. Spécialement en Malaisie où la chaleur et l’humidité en font l’une des courses les plus éprouvantes de l’année physiquement.

R.G. : Sepang est sans doute mon circuit préféré. J’y ai couru en 2008 pour le GP2 Asie et vraiment, j’ai adoré ce circuit. Il est beau, la piste est large, avec des grandes courbes rapides, il y a beaucoup d’ondulation dans le tracé ce qui le rend très agréable à piloter. Le dernier virage est étroit, mais j’apprécie vraiment tout sur ce circuit hormis la chaleur et l’humidité. Mais au final, c'est un défi supplémentaire pour les pilotes. J’ai vraiment hâte d’y être. Je pense que nous pouvons avoir de bons résultats cette saison et j’espère que cela commencera dès la Malaisie.