Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Pérez est passé tout près

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/03/2012 à 15:28 GMT+2

Deuxième à Sepang après avoir menacé Fernando Alonso (Ferrari), Sergio Pérez (Sauber) a la satisfaction d'avoir apporté un résultat sans précédent à son équipe et marquer un peu plus les esprits chez les Rouges...

Eurosport

Crédit: Eurosport

Sergio Pérez a fait figure de vainqueur en puissance, dimanche à Sepang. Mais le Mexicain de 22 ans a finalement été victime de son manque d'expérience dans le combat rapproché avec les grands carnassiers de la Formule 1. Auteur d'un changement de pneus précoce au 2e tour - des "intermédiaires" contre des "pluie" - le protégé de Peter Sauber s'est retrouvé à pourchasser les McLaren de Lewis Hamilton et Jenson Button au 6e tour, lorsque les gros bras ont compris que la piste était devenue trop mouillée pour rester en pneus "inter". Puis, après l'interruption de la course (51 minutes), il a profité de l'accrochage entre Button et Karthikeyan et de l'arrêt prolongé d'Hamilton pour pointer en tête, aux 14e et 15e des 56 tours. Avant de rentrer à son tour pour mettre des "inter".
En premier poursuivant de Fernando Alonso, il a alors fondu sur le champion du monde 2005 et 2006, jusqu'à la troisième vague de ravitaillement. C'est là que l'Espagnol a encore fait la différence en rentrant un peu plus tôt (tour 40) et en fructifiant ses nouvelles gommes, des "medium". L'écart a bondi de 2.6 secondes à 7.1 secondes mais "Checo", en pneus "dur", ne s'est pourtant pas découragé. Jusqu'à revenir à une demi-seconde à l'attaque du 50e tour, où il a commis une faute rédhibitoire en partant au large du virage n°14, qui commande la dernière ligne droite.
"J'aurais pu gagner"
Deuxième à 2.2 secondes d'Alonso, il savourait quand même à l'arrivée son plaisir d'être devenu un pilote historique de l'écurie Sauber, six fois troisième entre 1995 et 2003. "La victoire était possible", a estimé le héros du jour, premier Mexicain sur un podium depuis le légendaire Pedro Rodriguez au GP des Pays-Bas 1971 (2e), sur une BRM. "En fin de course, quand je rattrapais Fernando, je savais qu'il fallait le dépasser le plus vite possible, car mes pneus avant se dégradaient de plus en plus", a-t-il ajouté. "A un moment, je suis sorti trop large du premier virage, je suis passé dans la partie mouillée, j'ai eu de la chance de pouvoir revenir sur la piste mais j'avais perdu la bataille pour la victoire. C'était très difficile de le battre aujourd'hui, car il a toujours fait ses arrêts au stand au meilleur moment, mais j'aurais pu gagner, car l'équipe a fait un boulot incroyable. J'ai juste eu des petits problèmes d'embrayage lors de mes arrêts au stand, qui m'ont fait perdre quelques secondes à chaque fois. Je peux comprendre qu'ils me demandaient de rapporter les points, car c'est très important pour nous."
La rumeur Massa enfle
"Quel super résultat !", s'est exclamé Peter Sauber. "Sergio a fait une course hors normes et a dépassé toutes nos attentes. Ce qui m'a le plus surpris, c'est qu'il a été très compétitif dans toutes les conditions, avec tous les types de pneus. En 'pluie', 'inter' ou pneus pour le sec, il a toujours été l'un des plus rapides."
Dimanche, Pérez a donc comblé son équipe, son pays, et aussi un peu l'adversaire n°1, en tant que membre de la Ferrari Academy, le vivier des espoirs de la marque italienne. "Il a confirmé son grand talent", a sobrement déclaré Stefano Domenicali, le directeur des Rouges. Des compliments qui valent cher. Evidemment, on ne peut s'empêcher de mette en opposition l'exploit du natif de Guadalajara et la nouvelle descente aux enfers de Felipe Massa, le pilote n°2 de Maranello, 15e à 1 minute 37 secondes de son coéquipier. Le Brésilien, en fin de contrat, ne paraît plus pouvoir se sortir de cette spirale infernale qui l'a happé à partir du fameux Grand Prix d'Allemagne 2010. En fin de contrat, il devient extrêmement vulnérable. A plus ou moins court terme. "Je tiens à dire que je vais rester avec Sauber jusqu'à la fin de la saison, je suis totalement engagé avec cette équipe, on va rester concentrés et ce ne sont que des rumeurs", a tranché Pérez.
LA FORMULE 1 EST A SUIVRE SUR EUROSPORT PLAYER : Cliquez ici !
picture

2012 GP de Malaisie Sauber Perez

Crédit: Sauber F1

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité