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Grosjean prend un 2e joker

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/03/2012 à 17:57 GMT+2

Nouvelle fin de course précoce pour Romain Grosjean (Lotus), dimanche à Sepang. Après un contact avec Michael Scumacher (Mercedes), le Français a échoué dans un bac à gravier. Dans des conditions difficiles, Kimi Räikkönen a fini 5e.

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Crédit: Eurosport

Romain Grosjean avait l'air bien tristounet dans le stand Lotus, dimanche en Malaisie. Ses vingt-trois collègues continuaient la course sans lui depuis sa sortie de piste, au 4e tour. Un grand moment de solitude. A Melbourne, il s'était élancé 3e pour pointer 6e au premier virage. Là, ce fut l'inverse. "J'ai pris un départ parfait", a-t-il raconté. "J'ai pu passer des adversaires et avec le KERS, j'ai pu me faufiler sans toucher personne. A la sortie des deux premiers virages, j'étais troisième et c'était formidable."
Puis, tout s'est gâté, très vite. "Au virage 4, Mark (Webber) a trouvé plus de motricité et il s'est infiltré. Michael (Schumacher) a tenté de le suivre, mais il n'y avait pas la place, nous nous sommes touchés et je suis parti en tête-à-queue", a-t-il expliqué. Le replay montre effectivement que le septuple champion du monde a été très opportuniste en suivant l'Australien, sur la même trajectoire. A l'intérieur, le Français a mis les deux roues droites de sa E20 sur une bordure. Un coup de sous-virage à la sortie et c'était le contact avec la roue arrière droite de la W03, et le double tête-à-queue. Pointé 21e à la fin du 1er tour, il s'est lancé dans une remonté risquée. 18e à la fin du 2e tour, 17e au 3e… "La visibilité était terriblement faible, je ne voyais rien devant moi", a-t-il rapporté. "Nous avons décidé de rester en piste avec les 'intermédiaire', mais la pluie a redoublé d'intensité et ne s'évacuait pas. Au virage 5, je suis parti dans un gros aquaplanage et je me suis retrouvé dans les graviers, en marche arrière. C'était fini."
Räikkönen assure encore l'essentiel
"Pour Romain, c'est décevant. C'est un deuxième abandon en début de course", a relevé Eric Boullier, le directeur d'équipe de Lotus. "Il n'avait jamais conduit sous la pluie avec les intermédiaires et il faut en tenir compte. Il avait pris un excellent départ, mais un contact avec Michael a ruiné sa course. Au deuxième départ, nous avons fait une bonne remontée et la voiture semblait de nouveau en pleine forme."
Kimi Räikkönen, pourtant, ignorait également tout des "inter" de Pirelli, mais il a su construire une course patiente, jusqu'à la 5e place. Soit une progression de deux places par rapport à Melbourne. "C'était un peu difficile. C'était la première fois que j'utilisais les Pirelli par temps humide et je ne savais pas comment les intermédiaires et les pluies allaient se comporter", a rapporté le champion du monde 2007. "Je n'avais accompli qu'un tour d'installation avec eux auparavant. J'ai simplement essayé de rester sur la piste et d'attaquer autant que possible. Lorsque j'ai passé les 'slick', il a fallu deux tours pour qu'ils montent en température et ma visière était très sale. Aussi, il était difficile de distinguer où était la trajectoire sèche. Quand j'ai pu me faire une idée, j'ai pu attaquer plus fort. C'était dur d'avoir encore un week-end avec une météo variable. Les conditions avaient beaucoup changé aujourd'hui et il fallait s'adapter et chercher l'adhérence. Dans l'ensemble, notre package était encore très performant ce week-end, alors je suis relativement content. Cinquième, ce n'est pas mal, mais nous visons toujours de meilleurs résultats."
"Donnez-nous une course normale"
A l'occasion de sa deuxième course depuis son retour, le Finlandais aura réalisé quelques beaux dépassements, notamment sur Nico Rosberg (Mercedes) pour la 5e place. Il a aussi signé le meilleur tour en course en 1.40:722, au 53e passage.
Après deux courses marquées par des difficultés en qualif (Räikkönen éliminé en Q1 à Melbourne), une pénalité au départ (+5 places pour Räikkönen à Sepang pour changement de boîte de vitesses), un abandon sur accrochage (Grosjean avec Maldonado à Melbourne) ou en raison des conditions climatiques (Grosjean à Sepang), l'équipe aspire à la banalité. "Que ne donnerions-nous pas pour une course normale !", a supplié James Allison, le directeur technique. "Note rythme, en fin de course, sur le sec, est extrêmement prometteur, au point de vue de la dégradation et de la performance. Donnez-nous une course normale, avec un départ clair des bonnes positions dont nous sommes capables et je pense que nous récolterons une belle récompense."
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