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Räikkönen vise le podium

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 21/03/2012 à 00:17 GMT+1

Kimi Räikkönen (Lotus) refusait de se fixer des objectifs avant la première course. Désormais éclairé sur le potentiel de la E20, il se verrait bien dans le Top 3 de la 2e manche du Mondial, dimanche à Sepang.

2012 GP d'Australie Lotus Raikkonen

Crédit: Lotus F1 Team

Kimi Räikkönen (Lotus) n'aura pas eu de mal à se remettre dans le bain de la Formule 1. Certes, une erreur combinée à un problème de communication avec l'équipe en qualification l'a conduit à se qualifier 18e. Mais la suite à été à la hauteur de sa réputation de champion du monde : une remontée de la 17e à la 7e place, avec quelques dépassements incisifs voire malins, comme celui sur Kamui Kobayahi (Sauber) au 26e des 58 tours de course, en profitant de la présence de Fernando Alonso (Ferrari).
"Honnêtement, ce n'était pas différent de ma période précédente. Il y a bien quelques modifications de règlement, mais la course reste très similaire", explique le Finlandais de 32 ans. "Le DRS est plus facile à utiliser en course que lors des essais ou en qualifications parce qu'il ne peut être activé que sur certaines portions. Aux essais, certains veulent pousser les limites et s'en servir dès que possible, ce qui peut entrainer une erreur si vous vous montrez trop agressif." "Je ne dirais pas non plus que les voitures ont tellement changé", reprend-t-il. "Evidemment, elles sont différentes de celles de 2009, mais les équipes doivent concevoir une nouvelle voiture tous les ans. Alors c'est un éternel recommencement. Les pneus me semblent bien aussi, jusque-là. Aussi, dans l'ensemble, cela se passe en douceur."
Räikkönen, 24 ans après ?
Lui comme son coéquipier Français Romain Grosjean, superbe 3e aux essais, s'accordent sur les qualités de la E20 ; une voiture saine, maniable, prévisible et qui répond bien aux changements de réglages. Bref, la création d'Enstone s'est bien comportée dans la clémence de Melbourne (23°C dans l'air, 28°C au sol le dimanche) et devrait bien réagir aux dix degrés supplémentaires que le mercure devrait afficher à Sepang, ce week-end. "La voiture a tous les ingrédients de la performance. Nous ne savons pas comment elle se comportera, mais elle s'est montrée efficace partout jusque-là (ndlr : Jerez, Montmelo, Melbourne)", note-t-il. "Alors j'espère qu'il en sera de même. Là-bas, les conditions climatiques seront chaudes (jusqu'à 50°C sur le bitume en 2011) et humides (83% en 2011), ce qui ajoutera une difficulté. Mais nous avons une bonne voiture et si nous évitons de commettre les mêmes erreurs en qualifications, je pense que nous avons des chances de lutter pour le podium. Wait and see !"
Pour les amateurs de statistiques, son dernier podium remonte au Grand Prix d'Italie, à Monza, en 2009. Concernant la marque Lotus, c'est bien plus lointain : le dernier des 172 remonte au GP d'Australie 1988. Le Brésilien Nelson Piquet était ce jour-là aux commandes de la Lotus 100T à moteur Honda turbo.
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