GP de Malaisie : Lewis Hamilton s'impose, doublé pour Mercedes, Sebastian Vettel sur le podium

Cette fois, Lewis Hamilton (Mercedes) n’a pas été trahi par la mécanique. Le Britannique a concrétisé sa pole position en qualification par un succès dimanche lors du grand prix de Malaisie, deuxième manche de la saison 2014 en Formule 1. Vainqueur pour la 23e fois dans sa carrière, Hamilton a mené la course de bout en bout pour s’imposer devant son coéquipier Nico Rosberg, qui conserve la tête du Mondial des pilotes avec ses 43 points. Nouveau leader des constructeurs, Mercedes s’offre ainsi un premier doublé depuis 1955. Après son abandon en Australie, Sebastian Vettel (Red Bull) a débloqué son compteur en montant sur la troisième marche du podium.

Fernando Alonso (Ferrari) s’est arraché pour grappiller la quatrième place aux dépens de Nico Hülkenberg (Force India), tandis que Daniel Ricciardo (Red Bull) a vécu un nouveau week-end cauchemardesque. L’Australien, disqualifié lors de son gp national, a été contraint à l’abandon à Sepang après une série de problèmes techniques au cours du dernier tiers de la course. Il est d’abord reparti des stands avec une roue mal fixée, avant de connaître un souci avec son aileron avant et de finalement jeter l’éponge pour économiser son moteur en vue de la suite de la saison.

Bien loin de ces considérations, Hamilton a maîtrisé pleinement son sujet, au détriment du spectacle et du suspense. Il s’est même offert un Grand Chelem dans les derniers tours (pole, victoire, meilleur tour et course menée à tous les tours), à la manière d’un Vettel en net regain de forme en Malaisie. La Red Bull a confirmé ses progrès et permis à l’Allemand de se rapprocher des Mercedes. Sans un drapeau jaune inopportun, le quadruple champion du monde aurait même pu déposséder Rosberg de la deuxième place. Mais il se contentera largement de ce podium et des quinze points qui l’accompagnent. L’une des seules étincelles de cette course est venue de Felipe Massa (Williams). Le Brésilien a refusé d’obéir aux consignes d’équipe lui demandant de laisser passer Valtteri Bottas et a conservé sa septième place devant le Finlandais. Ambiance...

Côté français, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Jules Bianchi (Marussia) n’ont pas vu le drapeau à damiers. L’éclaircie dans le clan bleu se nomme donc Romain Grosjean (Lotus). Ce dernier s’est classé onzième, à deux petites secondes de Daniil Kvyat (Toro Rosso) et d’une place dans les points. Il a surtout résisté aux attaques répétées de Kimi Raïkkönen (Ferrari), handicapé toute la course par un accrochage avec Kevin Magnussen dans le deuxième tour. De quoi lui donner du baume au coeur. Pendant ce temps-là, Hamilton se promenait devant. Et c’est sans doute parti pour durer pour les Mercedes.