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Piste à 60°C, départ, titre mondial de Mercedes : les clés de la course à Sepang

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/10/2016 à 13:25 GMT+2

GRAND PRIX DE MALAISIE - Le bitume devrait être encore surchauffé à 09h00 pour le départ du poleman Lewis Hamilton et de la meute. Et Mercedes sera-t-il champion des constructeurs au bout des 56 tours ? Voici les enjeux de la 16e manche du Mondial.

Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Malaisie 2016

Crédit: Red Bull Racing

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton

Le Britannique n'a fait que creuser l'écart depuis vendredi après-midi et avec quatre pole positions à Sepang, il n'est désormais plus qu'à une longueur du record de Michael Schumacher en Malaisie. Reste à savoir ce qu'il fera de cet avantage au coup d'envoi.
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Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix de Malaisie 2016

Crédit: Daimler AG

L'homme en difficulté : Carlos Sainz

Au volant d'une Toro Rosso 6e sur la grille à Singapour, l'Espagnol a rechuté sans pouvoir faire mieux que son coéquipier de Toro Rosso, Daniil Kvyat. 16e à 2"3 du rytme en Q2, c'est même sa plus mauvaise place de l'année, à égalité avec Montréal et Monza. La STR11 n'est pas taillée pour les tracés rapides et la chaleur ne semble rien arranger. Une faillite technique à laquelle il n'a pas de réponse.

La surprise de samedi à confirmer : Williams

Grove est le retour à sa place, en Q3. A moitié puisque Bottas a manqué le cut, de peu (11e). Si le Finlandais a pesté contre un train avant paresseux dans les virages n°6, 7 et 8, son coéquipier Felipe Massa (10e) a estimé qu'il pouvait se qualifier 8e.

La performance : Max Verstappen

Depuis le temps que l'on attend une belle qualification du Néerlandais, on a été servi. Sur un tracé technique de surcroit très sensible à une température élevée en constante évolution, il a régulièrement dominé Daniel Ricciardo.
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Max Verstappen (Red Bull) au Grand Prix de Malaisie 2016

Crédit: Red Bull Racing

La déception : Jolyon Palmer

Le Britannique de Renault se rapproche de la sortie en alignant les contre-performances. C'est simple, il n'a fait que deux qualifications intéressantes cette saison : à Melbourne et à Spa-Francorchamps. 14 fois recalé en Q1 pour 2 fois admis en Q2, il n'a pas vraiment d'excuse : Magnussen s'est qualifié 14e.

Le regret de la qualification : L'absence de Fernando Alonso

Le champion du monde 2005 et 2006 a écopé de 30 places de pénalité vendredi et en a encore pris 15 ce samedi. Il s'est contenté d'un chrono en "medium" pour satisfaire la règle des 107% en Q1. Vraiment dommage quand on voit que Jenson Button a grimpé au 9e rang.

Ce que la qualification nous a rappelé : Sepang est un circuit de moteur

9 des 11 écuries ont rangé leurs voitures deux par deux en qualification. La puissance continue d'être un facteur prépondérant dans les deux grandes lignes droites.

A quoi va ressembler le Grand Prix : Une gestion des pneumatiques

Gare aux hésitations au départ : avec 683 mètres, Sepang offre le quatrième run le plus long de la saison en direction du virage n°1 (après Sotchi, Montmelo et Mexico). Mais y aura-t-il du spectacle après le départ ? L'édition 2013 a livré 46 dépassements, celle de 2014 seulement 20 et celle de 2015 a remonté la moyenne avec 61 manœuvres.
Côté pneumatique, une stratégie à un arrêt devrait être possible mais l'usure à l'avant gauche (10 des 15 virages sont à droite) sera à surveiller particulièrement. En sus de la température évidemment. Avec 61°C en piste vendredi, tout est possible ce dimanche.
Parmi les duels qui se dessinent, le plus indécis sur les 56 tours de course devrait opposer les Force India et les Williams aux portes du Top 6. Avec en joker Jenson Button (McLaren), qui pour son 300e GP devrait encore montrer son expertise en matière de gestion des gommes.
Sergio Pérez (Force India) au Grand Prix de Malaisie 2016

L'enjeu spécial : le titre Constructeur

Mercedes a 222 points d'avance sur Red Bull et devra en afficher au moins 215 à l'arrivée sur l'équipe autrichienne ou Ferrari pour décrocher une troisième couronne consécutive.

L'info : Pérez

Sergio Pérez a indiqué lui même samedi qu'il pilotera encore pour Force India en 2017. Fin des espoirs pour Haas et Renault.

La déclaration : Lewis Hamilton

L'important sera de réaliser un bon départ. J'estime que je m'améliore dans cet exercice, même s'il y a eu des soucis par le passé. Et, en général, quand je pars en pole, cela se passe plutôt bien pour moi. Pourvu que cette tendance perdure. Je ne devrai pas uniquement me concentrer sur Nico [Rosberg]. Les Red Bull, juste derrière nous, sont très proches en terme de performance. Et sur ce tracé très long, ce seront de réelles menaces.
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