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Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique : Pastor Maldonado (Williams) admet être allé trop loin

Stéphane Vrignaud

Publié 18/11/2013 à 18:13 GMT+1

Pastor Maldonado reconnait avoir commis une erreur en accusant Williams de sabotage après la qualification à Austin.

2013 GP des Etats-Unis d'Amérique Williams Maldonado

Crédit: Williams F1

Pastor Maldonado espère en savoir bientôt plus sur son avenir. "Il ne manque qu'une signature" selon lui pour rejoindre Lotus en 2014. Au pire, il se consolera avec une Sauber. Pour le reste, il vit mal sa collaboration finissante - qu'il a décidée - avec Williams et la concurrence que lui oppose Valtteri Bottas.
Au point d'accuser l'équipe d'avoir truqué ses pressions de pneus pour avantager le Finlandais en qualification au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique, samedi. Il a été éliminé en Q1 alors que son coéquipier est allé en Q3. Sur le coup, Claire Williams, la directrice adjointe de l'équipe fondée par son père, avait répondu avec calme. "Les pilotes ont toujours beaucoup d'adrénaline en qualification, je ne suis pas surpris par ce qu'il a dit. Les gens s'expriment à chaud dans ce genre de situation", avait-elle déclarée.
Le site en ligne de l'hebdomadaire britannique Autosport indique lundi que le vainqueur du Grand Prix d'Espagne 2012 a fait le point avec des membres du staff après la course, et qu'il a réalisé l'énormité de ses propos.

"Je traverse des moments difficiles"

"Je pense que j'accumule de l'énergie et que j'explose", explique-t-il à autosport.com (lire ici l'article original). "Ce n'est pas que je sois fou. C'était une erreur de ma part, parce que je les respecte depuis trois ans et qu'ils me respectent. Mais ça m'arrive d'être stressé, spécialement pendant une semaine où on annonce mon départ. Peut-être que des gens ont changé leur approche et que je l'ai pris personnellement. Il ne s'agissait pas de tout le monde. Je traverse des moments difficiles car nous avons du mal, que beaucoup de choses sont arrivées sur ma voiture pendant la saison, et que nous avons beaucoup souffert dès le début. Parfois on en dit plus que ce que l'on devrait."
"Il y a des gens dans l'équipe que je n'aime pas, mais peut-être ne m'aiment-ils pas non plus. Mais c'est comme dans une famille. On peut avoir des différences", conclut-il.
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