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Embouteillage au virage n°1, vent, jour de sacre(s) : les clés de la course à Austin

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 23/10/2017 à 01:42 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS - Lewis Hamilton part avec l'avantage de la pole position à 21h00 mais il est toujours difficile de trouver sa place au virage n°1. Et si le Britannique ne croit pas vraiment au titre, Mercedes a toutes les raisons de penser à celui des constructeurs… Voici les enjeux de la 17e manche du Mondial.

Esteban Ocon (Force India) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017

Crédit: Getty Images

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton

Impressionnante dans les changements de direction, la Mercedes était bien accrochée au bitume texan dans les bourrasques qui ont perturbé le dernier tour du Britannique dès le virage n°1.
"L'équipe a fait un boulot exceptionnel tout le week-end pour sélectionner les data et mettre la voiture à la bonne place", a-t-il déclaré. Il a montré un énorme engagement dans son tour mais il a raison de souligner que l'exploitation est la véritable force de l'équipe en cette fin de saison.

Le performer : Sebastian Vettel (Ferrari)

Pas de doute, l'Allemand a fait un tour de quadruple champion du monde pour arracher une place en 1re ligne, à 0'239 de Lewis Hamilton (Mercedes). Peut-être une hausse plus sensible encore de la température par rapport aux essais libres 3 lui aurait donné sa 50e pole position. Qui attendra donc.

La bonne surprise à confirmer : Carlos Sainz

Huitième temps, l'Espagnol a réussi son entrée chez Renault en s'alignant sur les performances de Nico Hülkenberg, qui n'a pas tourné en Q2 en raison de sa pénalité. L'ex de Toro Rosso même reçu les félicitations de Red Bull.
Résultat de la qualification du Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017

La déception : Magnussen et Grosjean

Bonnet d'âne en Q1, le Danois manque toujours autant d'éducation et sa cause paraît désespérée. "Toujours le même !", a pesté Sergio Pérez (Force India), gêné. Deux semaines après son solide dimanche à Suzuka (9e), son coéquipier français s'est perdu dans les réglages.

A quoi va ressembler le Grand Prix

Lewis Hamilton avait clamé avant le départ du dernier Grand Prix, au Japon, qu'il serait plus agressif que Sebastian Vettel. Là-dessus, on peut encore lui faire confiance pour surgir tel un diable de sa boîte à 21h00, et s'affirmer au besoin avec un block pass comme il l'avait fait sur Nico Rosberg en 2015.
Il ne pense pas au titre mais les cas favorables se résument à deux scenarios réalistes :
-une victoire combinée à une arrivée hors Top 5 pour Vettel
-une 2e place sans victoire de Bottas et pas mieux qu'un Top 9 pour Vettel
En revanche, le titre Constructeurs devrait revenir à Mercedes. Il suffira même de ne pas céder plus de 16 points à Ferrari.
Point délicat du circuit : il est exposé aux coups de vents. A sept tours de l'arrivée en 2015, Nico Rosberg, alors leader, avait perdu le contrôle de sa Mercedes, ouvrant la voie du titre à Lewis Hamilton.

Le geste : Sergio Pérez

Les relations se normalisent chez Force India. Esteban Ocon avait arrêté de parler de "mon coéquipier" pour citer Checo à Suzuka. Le Mexicain a félicité le Français d'une tape amicale en allant à la pesée. Pourvu que ça dure…

L'info : Alonso à Daytona

L'Espagnol a connu Indianapolis en version F1 et 500 miles, Austin, et son appétit de circuits US n'est visiblement pas satisfaite puisqu'il a confirmé envisager courir les 24 Heures de Daytona en janvier prochain. Un projet d'autant plus facile que le boss de McLaren, Zak Brown, est le propriétaire de l'équipe United Motorpsort.

La rumeur : Arrivabene remplacé par Binotto

Ferrari traverse une zone de turbulences depuis Monza et les titres probables de Mercedes, dès dimanche, et de Lewis Hamilton, vraisemblablement à Mexico, ne feront qu'accentuer le sentiment d'échec de Sergio Marchionne. Le président aurait déjà imputé le manque de fiabilité au directeur de la Scuderia, Maurizio Arrivabene, qu'il remplacerait dès la fin de saison par l'actuel directeur technique, Mattia Binotto, selon Sky.

La déclaration politiquement correcte : Lewis Hamilton

Le titre est improbable, à moins que Sebastian commette une faute. Et il est quatre fois champion du monde.

La vidéo : Les incroyables GP des Etats-Unis

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