Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Bonus-malus : Hamilton insolent de facilité, Vettel combatif, Verstappen très remonté

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 23/10/2017 à 15:30 GMT+2

GRAND PRIX DES ETATS-UNIS - Lewis Hamilton (Mercedes) a joué avec Sebastian Vettel (Ferrari) dimanche et Max Verstappen (Red Bull) a dénoncé le pouvoir sportif avec virulence. Voici ce que l'on retiendra de la 17e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017

Crédit: Getty Images

La note : 4/5

Une course géniale où toutes les places se sont décidées à coup de dépassements parfois féroces. On retiendra celui d'Hamilton sur Vettel mais la double confrontation Bottas/Ricciardo nous a donné des frissons. La remontée de Verstappen aussi, etc…

Le vainqueur : Lewis Hamilton (Mercedes)

Le Britannique finit la saison sur une autre planète et il suffit de voir ce qu'il obtient de la W08 par rapport à Bottas pour mesurer l'étendue de son talent. Mercedes a déverrouillé le potentiel de la Flèche d'argent par temps chaud à Suzuka et il avait la même machine parfaitement équilibrée que samedi en qualification. Ce qui lui a permis de poursuivre Sebastian Vettel (Ferrari) pendant 6 tours sans se plaindre des remous aéro qui accélèrent la dégradation des pneus. Et il a puni l'Allemand au virage n°12 encore plus facilement qu'en 2012.
Par-dessus tout, il a fait preuve d'une confiance insolente en attendant la rentrée de Bottas au box pour y passer à son tour alors que Vettel poussait pour l'undercut. A la moindre hésitation au pitstop, il repartait derrière #SV5.
Avec 9 victoires au compteur et 66 points d'avance au championnat, le titre n'est plus qu'une question de jours.
Lewis Hamilton (Mercedes), Usain Bolt, Räikkönen (Ferrari) au Grand Prix des Etats-Unis d'Amérique 2017

Le performer : Esteban Ocon (Force India)

Le Français a mérité P6 en s'astreignant à une gestion rigoureuse de ses pneus. C'est nouveau, il a rendu dingue son coéquipier Sergio Pérez, pris en flagrant délit de mensonge par son équipe. Checo est allé jusqu'à taper de faire dans ses gommes pour expliquer qu'il était plus rapide et demander un droit de passage.

Le grand déçu : Daniel Ricciardo (Red Bull)

Vu la remontée de son coéquipier de P16 à P4, on aurait aimé voir le résultat de sa stratégie agressive à deux arrêts. L'hydraulique de son V6 en a décidé autrement.

L'attaquant : Sebastian Vettel (Ferrari)

L'Allemand pouvait très bien casser son jouet et couronner Hamilton à l'instant où a décidé de se jeter entre Bottas et Vandorne au n°1 pour passer. Gros risque, manœuvre de haute volée. C'est génial de voir à quel point il se bat alors que le titre est perdu pour lui.

Le bonus : La magie d'Austin

Le Circuits des Amériques est un bijou dans un calendrier contaminé par les pistes insipides. Virage n°1 pour Vettel et Bottas, esses du secteur 1 pour Bottas et "Banana Dan", freinage du n°12 pour Hamilton et Vettel, enchainement du secteur 3 pour Sainz et Pérez, Räikkönen et Verstappen… Le tracé a généré de l'action partout, pendant 56 tours.

Le malus : Bottas oublié

L'initiative de valoriser le trophée de champion du monde des pilotes est à saluer. Mais les nouveaux propriétaires du sport ont juste oublié un détail : Valtteri Bottas était encore en lice pour le titre avant le départ. Placer uniquement Lewis Hamilton et Sebastian Vettel à côté de la coupe lors de la cérémonie était une maladresse.

Le tweet complotiste

La question : Fallait-il sanctionner Verstappen ?

Oui. Max Verstappen a mis les quatre roues hors de la piste pour gagner un avantage dans sa bagarre contre Kimi Räikkönen et la course doit se faire sur le tracé défini et pas ailleurs. Pendant des années, les équipes ont réclamé des bordures moins cassantes, à tel point que la ligne blanche est devenue à certains endroits la seule limite perceptible entre la trajectoire règlementaire et le off.
#MV33 a dénoncé les sorties volontaires du week-end et la FIA a sûrement encore du mal à faire le tri entre écarts accidentels et manœuvres délibérées. Le problème sera réglé lorsque des capteurs intransigeants seront postés dans tous les endroits polémiques pour déclencher des sanctions automatiques.

Le chiffre : 27

Vingt-sept courses depuis ses débuts en F1 mi-2016 et déjà un record enviable. Dimanche, Esteban Ocon (Force India) a reçu le drapeau à damier pour la 27e fois de suite. Il efface des tablettes le Britannique Max Chilton.

La déclaration : Lewis Hamilton (Mercedes)

J'ai vraiment bien aimé la présentation avant la course, on avait l'impression que c'était le Super Bowl avec les feux d'artifice, la fanfare et tout le reste. C'était différent, c'était le meilleur spectacle d'avant course que j'ai vu, c'était autre chose que ce qu'on voit sur les grilles de départ depuis des années.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article