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Alonso prêt à rester en F1 trois, cinq ou même sept ans

ParF1i

Mis à jour 05/06/2014 à 16:43 GMT+2

A 33 ans, Fernando Alonso (Ferrari) n'a pas l'intention de raccrocher. Peu importe le temps nécessaire pour gagner un troisième titre.

Fernando Alonso (Ferrari) au Grand Prix de Monaco 2014

Crédit: Panoramic

Cela fait sept saisons que Fernando Alonso court après son troisième titre mondial, celui qui ferait de lui un pilote comblé. En quatre campagne chez Ferrari, il a remporté onze victoires, fini trois fois vice-champion du monde (2010, 2012 et 2013), mais sans jamais pouvoir coiffer la couronne. Alors que les restructurations se succèdent (Pat Fry, James Allison, Marco Mattiaci), les résultats se font attendre : de quoi entamer sa motivation à 33 ans ?
"J'ai toujours autant envie de gagner, j'attends juste l'occasion de devenir champion", explique l'Espagnol la Scuderia au micro de la BBC. "C'est mon objectif principal : on n'arrête pas la F1 sans obtenir ce genre de satisfaction. Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas heureux d'avoir remporté le titre deux fois, mais un troisième vous inscrit sur une liste de pilotes très prestigieux. Je pense que je peux gagner des courses et être compétitif encore longtemps. J'ignore combien d'années – trois, cinq, sept… Je ne crois pas que ça pose problème."
Je dois y croire
En revanche, le plaisir de piloter est un critère fondamental pour le champion des Asturies, qui ne prend guère plaisir à bord des monoplaces actuelles. "Les nouvelles F1 sont plus lourdes, plus lentes, difficiles à comprendre", résume-t-il. "Impossible de pousser du début à la fin de la course. Vous poussez deux tours, ensuite vous devez laisser refroidir les pneus jusqu'au prochain arrêt. Parfois, vous ne pouvez même pas pousser. Ce n'est pas le genre de chose qu'aiment les pilotes. La question n'est pas de savoir si vous pouvez garder un bon niveau longtemps, mais quel plaisir vous prendrez au volant de ce genre de voitures."
Sous contrat avec les Rouges valable jusqu'en 2016, Alonso souligne qu'il croit toujours dans son équipe, bien que celle-ci n'ait plus produit de bolides performants depuis plusieurs campagnes. "J'ai seulement faim de victoires. Pour le moment, nous sommes si loin…", regrette-t-il. "Ce n'est pas de la frustration : il faut juste faire mieux. Je dois y croire. Nous avons tous les ingrédients, il suffit maintenant trouver la bonne recette. Je suis très fier de faire partie de cette équipe, car gagner avec elle est plus fort qu'avec une autre écurie."
Enfin, Alonso tord le cou aux bruits de mésentente entre le lui et le président de Ferrari, Luca di Montezemolo. "On discute très souvent, au moins une fois par semaine. Pendant un week-end de grand prix, on se parle au moins trois fois. Il arrive même que je parle plus avec lui qu'avec ma propre famille. Il n'y a aucun problème", assure-t-il.
Cliquez ici pour redécouvrir en images une décennie de crashs au Grand Prix du Canada.
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