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Fernando Alonso (Ferrari) a manqué de vitesse de pointe

ParF1i

Mis à jour 17/06/2014 à 10:11 GMT+2

Fernando Alonso (Ferrari) a rêvé du podium à Montréal, avant de constater qu'il ne pouvait pas dépasser au cœur du peloton. Sixième, il sait qu'il a eu de la chance.

Fernando Alonso (Ferrari) à l'arrivée du Grand Prix du Canada 2014

Crédit: Panoramic

Sixième du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso (Ferrari) est conscient qu'il aurait terminé bien plus loin sans l'abandon de Lewis Hamilton (Mercedes) et l'accident survenu entre Sergio Pérez (Force India) et Felipe Massa (Williams) en fin de course (Massa a encaissé 27G). "Nous avons terminé dans les points mais si je peux le dire ainsi, ce sont des points chanceux car nous avons bénéficié de nombreux abandons", a-t-reconnu. "Ce ne fut pas une course facile. Je n'étais pas satisfait de l'équilibre de l'auto durant la première partie du grand prix. Les choses se sont ensuite arrangées mais nous étions trop lents dans la ligne droite. Nous avons fait le maximum avec ce que nous avions à notre disposition mais nous ne devons pas perdre de vue que sans tous ces abandons, nous aurions terminé neuvièmes et quatorzièmes."
Le champion du monde 2005 et 2006 confie avoir brièvement cru le podium possible. Le pilote espagnol était le dernier à être ressorti des stands avec des pneus frais. "Quand j'ai rattrapé le groupe, j'ai pensé qu'un podium était envisageable car nous avions des pneus frais puisque nous étions les derniers à être rentré aux stands avec Felipe[Massa]", a-t-il expliqué. "Mais c'était trop difficile de dépasser. Même Felipe, qui avait l'une des meilleures vitesses de pointe et des pneus neufs, éprouvait de grandes difficultés à passer. Donc, quand j'ai vu ça, j'ai tout de suite compris que je ne parviendrais plus à améliorer ma position. Nous nous suivions tellement de près que nous pouvions tous utiliser notre DRS, il n'y avait donc aucun avantage à tirer du système – seul le premier du groupe était désavantagé car il ne pouvait pas l'utiliser."
Ce retard n'est pas impossible à surmonter
Chez les constructeurs, Ferrari concède maintenant 52 points à Red Bull, qui a placé ses deux pilotes sur le podium hier. Alonso refuse toutefois de faire une croix aussi facilement sur la deuxième place du championnat. "Battre les Red Bull était un objectif ambitieux, mais c'était mon objectif. Je suis un pilote ambitieux et j'essaye constamment d'aider mon équipe. Comme nous l'avons vu ce dimanche, tout peut arriver en F1. Si quelqu'un nous avait dit après les essais hivernaux que Red Bull gagnerait une course lors des sept premiers Grands Prix du championnat, personne ne l'aurait cru !Mercedes domine depuis le début de la saison, mais ce Grand Prix du Canada a démontré qu'ils n'étaient pas infaillibles et Red Bull a su saisir sa chance. Cela nous donne de la motivation et cela nous montre à quel point les choses peuvent rapidement changer durant une course de Formule 1."
"Nous avons amélioré la voiture car les données le confirment, nous étions plus performants aujourd'hui. Mon objectif est toujours d'aider mon équipe à décrocher la deuxième place du championnat. La saison est loin d'être finie. Nous venons de perdre beaucoup de points, mais nous essayerons de les récupérer le plus vite possible.J'ai terminé 14 secondes derrière les Red Bull, ce retard n'est pas impossible à surmonter durant le reste de la saison. J'essayerai de finir devant les Red Bull la prochaine fois. J'en fais mon objectif personnel. Voilà comment je vois les choses."
Cliquez ici pour découvrir les photos du violent accident survenu entre Pérez et Massa au Grand Prix du Canada.
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