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"Une année fantastique"

ParAFP

Mis à jour 09/10/2011 à 16:31 GMT+2

Avec 12 poles et 9 victoires en 15 courses, Sebastian Vettel (Red Bull) mérite bien son deuxième titre consécutif. Naturellement "aux anges" à l'arrivée à Suzuka. Même si ce perfectionniste a relevé qu'il n'avait pas gagné.

2011 GP du Japon Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Après une année de domination implacable, vous voici enfin champion...
Sebastian Vettel : C'est vrai. Nous avons connu une année fantastique. Gagner le championnat ici est génial. Je remercie toute l'équipe. Nous nous sommes retrouvés dans une très forte position et il est super d'atteindre les objectifs que nous nous étions fixés. Il est difficile de nommer tout le monde. Mais j'en profite pour saluer Tommi Parmakoski, mon entraîneur, avec qui j'ai passé cette année. Il a été celui qui m'a permis toute l'année durant de ne jamais perdre le contact, de ne pas commencer à rêver ou à penser à des choses sur lesquelles nous n'avions aucun contrôle.
Ce côté terre-à-terre constituerait-il la fameuse méthode Red Bull ?
S.V. : Il n'y a pas de secret. C'était du pas à pas. Peut-être le plus difficile était-il de gagner cette année après avoir déjà gagné l'an passé. Repartir pour un tour. Le fait d'y être arrivé une fois n'autorise pas à oublier toutes les petites choses qui permettent de réussir. Encore une fois, je n'aurais pu le faire seul.
N'y a-t-il pas autre chose ?
S.V. : Si. En fait, avec une voiture moins dominante que celle de l'an passé, nous avons réussi à faire du très bon boulot. Nous sommes très forts en tant qu'équipe. Chaque fois que c'était important, nous avons commis peu d'erreurs, et quand c'était vraiment critique, nous performions au mieux. Je pense que chacun chez Red Bull peut être très fier.
Que ressentez-vous par rapport à l'an passé, quand vous vous étiez davantage imposé par surprise lors du dernier GP, à Abou Dhabi ?
S.V. : Gagner le championnat ici est très spécial mais en même temps un peu marrant. C'est aussi déroutant que la première fois. D'un seul coup, on est censé penser : 'Et oui, c'est maintenant que ça se passe, c'est là qu'il faut en profiter !' Je ne dirais pas que c'était une surprise l'an passé. Le titre était ce pour quoi nous nous battions. Et même si les cotes n'étaient pas en notre faveur, nous continuions à y croire. Sauf que cette fois-ci, il reste encore quatre courses à disputer.
Comment les voyez-vous ?
S.V. : Ce qui est amusant, c'est effectivement que la semaine prochaine il y a une autre course (le GP de Corée du Sud le 16 octobre). C'est un peu difficile à comprendre. L'an passé, après le passage sous le drapeau à damier (d'Abou Dhabi), il y a eu un long moment durant lequel je ne suis pas monté dans la voiture. C'est donc un peu différent. Cela dit, j'attends avec impatience le reste de la saison. Nous avons une super voiture, une super équipe. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour être bons lors des prochains GP.
Personne n'avait été couronné à quatre courses de la fin depuis Michael Schumacher. Doit-on comprendre que ce championnat a été facile à remporter ?
S.V. : Il est très facile de tirer les mauvaises conclusions, de dire que nous avons eu une saison facile. Nous avions une bonne voiture, c'est sûr, mais nous avons surtout une équipe forte. Bien sûr, là, nous sommes aux anges avec ce titre. Mais nous n'avons pas gagné au Japon. Il nous reste d'autres chances d'y parvenir lors des prochaines courses.
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