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GP d'Abu Dhabi | Red Bull et Verstappen en force, Ferrari menacée par Mercedes, der de Vettel : Le GP en questions

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 20/11/2022 à 11:57 GMT+1

GRAND PRIX D'ABU DHABI - Pourquoi la victoire paraît ne pouvoir échapper à Max Verstappen (Red Bull) ? Et que va-t-il devoir faire si Sergio Pérez est sous la pression directe des Ferrari ? Et chez les Rouges, Carlos Sainz est-il disposé à aider Charles Leclerc pour finir devant "Checo" au championnat ? Et qui va nous dire "adieu", et qui espère nous dire simplement "au revoir", ce dimanche ?

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix d'Abu Dhabi 2022

Crédit: Getty Images

A quelle heure le départ est-il donné ?

A 14h00, heure française.

La pole position est-elle un avantage à Abu Dhabi ?

La série est déprimante : les sept derniers polemen ont triomphé sur le circuit de la marina de Yas. Aucun circuit du calendrier ne fait "pire".

Verstappen en pole, ça donne quoi ?

P1, presque toujours. Hors abandon, le Néerlandais a transformé toutes ses positions de pointe en victoires, sauf en Hongrie et à Bahreïn en 2021 et au Canada cette année.

Comment Verstappen va-t-il aider Pérez à terminer vice-champion ?

C'est l'énigme. Il a parlé de jouer avec les options stratégiques, mais ça va être difficile en roulant en tête. "Si nous sommes devant, ça veut dire que Checo est devant (Leclerc) au championnat", a-t-il dit, samedi soir. Mais si les Ferrari klaxonnent derrière "Checo", ça sera une autre histoire. Il devra peut-être calquer son plan de course sur la plus menaçante, de sorte à la bouchonner pour donner de l'air au Mexicain.
Son rythme de course paraît de toute façon tellement supérieur à la concurrence qu'il pourra ensuite revenir sur la RB18 n°11, et la doubler comme il veut. Mais attention à la neutralisation…
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Sergio Pérez et Max Verstappen

Crédit: Getty Images

Leclerc peut-il compter sur Sainz ?

La question est épineuse, car l'Espagnol a exprimé l'ambition d'aller chercher les Red Bull pour gagner ; même s'il a le handicap de partir derrière son leader. On comprend son but : jouer la victoire pour empêcher la Scuderia de lui passer un ordre. La seule option pour Mattia Binotto et Laurent Mekies sera alors de sacrifier ses chances en le stoppant uniquement pour perturber les Red Bull…
Les Rouges ont cependant un atout de choix : ils sont les seuls à avoir gardé deux sets de "dur" pour la course, en compagnie des pilotes Alpine et Pérez, afin de moins trop souffrir en course.

Quel résultat pour les Mercedes ?

La firme à l'Etoile ne perd pas de vue l'objectif de finir deuxième chez les constructeurs. Avec 19 points à reprendre à Ferrari, elle doit néanmoins compter sur une contre-performance XXL des F1 75. Lewis Hamilton et George Russell doivent viser P3 et P4 pour remplir leur partie du contratc, mais ça s'annonce compliqué avec des W13 trop chargées en appui et terriblement limitées en Vmax par leur traïnée excessive. Une grossière erreur de l'écurie.

Quels records Verstappen peut-il améliorer ?

Celui de ses succès en une saison (il en a déjà 14) et du nombre de points inscrits (429).

Quelle stratégie pour la course ?

Pirelli voit un plan évident pour les 58 tours : stopper deux fois en raison de la dégradation élevée, avec départ en "medium" puis deux relais en "dur" pour ceux qui en auront, ou un en "dur", puis retour au "medium" pour les autres.

Quels sont les autres enjeux ?

La quatrième place chez les Constructeurs. Alpine la tient fermement avec 19 longueurs d'avance sur McLaren. Il va falloir jouer serré car Esteban Ocon part derrière Lando Norris, et Fernando Alonso (Alpine) derrière Daniel Ricciardo (McLaren). Mais pas de panique : il leur suffira de marquer les McLaren à la culotte pour atteindre l'objectif 2022.

La der, pour qui ?

Assurément Sebastian Vettel (Aston Martin). A 35 ans, le quadruple champion du monde aux 53 victoires s'en va usé et sans regrets, pour une autre vie loin des circuits. En revanche, Daniel Ricciardo (McLaren), Mick Schumacher (Haas) et Nicholas Latifi (Williams), remerciés par leurs équipes, sont trop jeunes ou fortunés (ou les deux) pour ne pas espérer revenir en 2024.
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Sebastian Vettel (Aston Martin)

Crédit: Getty Images

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