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Red Bull en "super tendre", piste sale pour Rosberg, DRS peu utile : les clés de la course à Mexico

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 30/10/2016 à 17:46 GMT+1

GRAND PRIX DU MEXIQUE - Les pilotes Red Bull ont choisi des "super tendre" pour leur premier relais et comptent mener devant des Mercedes en "tendre". Nico Rosberg ? On lui souhaite bonne chance au départ sur la piste sale. Le DRS ? Il sera bien moins effiicae qu'ailleurs... Voici les enjeux de la 19e manche du Mondial.

Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2016

Crédit: Daimler AG

L'homme de la pole position : Lewis Hamilton

Le Britannique a traduit une supériorité technique évidente sur Nico Rosberg, à qui il a d'ailleurs donné ses réglages pour lui permettre d'assurer une performance décente, c'est-à-dire une première ligne.
C'est sa 10e pole position cette année mais la troisième fois seulement qu'il en fait deux de suite après les séquences Melbourne-Sakhir et Spielberg-Silverstone.
Nico Rosberg et Lewis Hamilton (Mercedes) au Grand Prix du Mexique 2016

La surprise de samedi à confirmer : Nico Hülkenberg

On pense l'Allemand transcendé par sa signature chez Renault mais ça fait déjà onze séances de suite qu'il voit la Q3. C'est vrai, devant les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, c'est encore plus spectaculaire. Mais son problème reste le dimanche, où il surpasse rarement sa place de grille.

Le performer : Carlos Sainz

L'Espagnol s'est invité en Q3 quand Daniil Kvyat ratait en rade en Q1. Au volant d'une Toro Rosso qui n'est plus développée et qui souffre cruellement de Vmax, c'est un petit exploit.

La déception : Sergio Pérez

Devant son public, le Mexicain est sorti dès la Q2 quand son coéquipier allait en Q3 pour un Top 5. Il avait terminé son Grand Prix national 2015 derrière l'Allemand et c'est reparti pour. Sa chance ? Sûrement des "tendre" pour un long premier relais.

Le regret de la qualification : le naufrage Haas

L'écurie américaine a repoussé au Brésil l'installation des disques de frein Carbone Industrie sur ses machines mais c'est l'aéro et l'exploitation des pneus qui ont encore handicapé Romain Grosjean et Esteban Gutiérrez. Le Français a même été gêné par son coéquipier en tête-à-queue dans le money time.

La faillite retentissante : Ferrari

Bernie Ecclectone expliquait jeudi que Maurizio Arrivabene était un peu dépassé par l'ampleur de sa tâche à la direction et ce samedi a rappelé qu'il n'y avait plus de capitaine à la technique. La "rossa" était accro aux "super tendre" ces dernières années et ça a bien changé... Sebastian Vettel commence à s'énerver. Heureusement, Kimi Räikkönen fait toujours le dos rond.
Sebastian Vettel (Ferrari) au Grand Prix du Mexique 2016

Le tweet qui soulage

VET : "Est-ce qu'on est à l'abri ?"
TEAM : "Nous sommes à l'abri ?"
VET : "Est-ce que je peux aller faire pipi ?"

A quoi va ressembler le Grand Prix : Red Bull dans le rôle de lièvre

700 mètres, ça correspond au troisième plus long run entre la grille et le virage n°1, après les 730 mètres de Montmelo et les 800 mètres de Sotchi. Autant dire une éternité pour des Mercedes en "tendre" qui risquent de se faire croquer par au moins un des Red Bull en "super tendre".
Rien qu'en théorie, le type le plus tendre a un avantage d'une position de grille. Nico Rosberg en était conscient quand il a fait le choix des "tendre", avant d'échouer sur la partie sale de la grille… Bref, ça s'annonce très compliqué pour lui et si Lewis Hamilton ne parvient pas à conserver sa pole position, Max Verstappen devrait en tirer parti. Et il sera d'autant plus redoutable que les pilotes Mercedes ne pourront pas se permettre de lui résister outre-mesure.
Côté pneus, les partants du Top 10 en "tendre" (les Mercedes et les Ferrari) ont en tête une stratégie à un arrêt.
En dépit d'une ligne droite de 1020 mètres, il n'y a eu que 27 dépassements en course en 2015. L'explication ? Si les voitures atteignent 365 km/h en pointe, le DRS est un atout nettement moins important que sur les autres circuits en raison d'un air plus rare à 2229 mètres d'altitude.
Sergio Pérez (Force India) au Grand Prix du Mexique 2016

La décla : Daniel Ricciardo

Ce fut une étrange session. Mon dernier run en Q3 a été assez horrible. Dans le n°1, la voiture a commencé à glisser sans explication et je suis sorti du virage n°6 avec 0"4 de retard sur mon tour précédent. J'ai pensé abandonner ma tentative car j'étais nulle part mais j'ai repris du temps dans le dernier secteur. C'est comme ça avec un nouveau revêtement : c'est glissant et c'est dur de trouver le juste milieu. Etre à 0"4 de la pole position pour ce qui doit être l'un de mes pires tours en qualification est plutôt intéressant...

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