Mark Webber (Red Bull) et Fernando Alonso (Ferrari) tirent à boulets rouges sur Pirelli

Mark Webber s’en est pris à Pirelli après le Grand Prix de Corée, affirmant que les pilotes de Formule 1 avaient peu de poids face aux manufacturier pneumatique. Le pilote Red Bull a été victime d’une crevaison causée par des débris laissés par l’explosion du pneu avant droit de la McLaren de Sergio Pérez.

“Voilà comment sont les choses : les pilotes ne sont pas très importants – ce qui compte, c’est ce que souhaitent d’autres personnes, a déclaré Webber. Pirelli va mettre la crevaison sur le dos de Pérez, en invoquant un blocage, mais la raison pour laquelle les pilotes bloquent les roues, c’est qu’il n’y a plus de bande de roulement. Les pneus s’usent énormément et explosent : c’est à Pirelli de régler cela.”

La majorité des pilotes se sont plaints de la dégradation excessive des spécifications "super tendre" sur le tracé de Yeongam. Après ses critiques, Fernando Alonso, sèchement recadré par Paul Hembery (cliquez ici pour lire notre article), le patron de Pirelli Motorsport, partage l’avis de son compagnon de taxi australien : “Ces pneus ne durent même pas un tour. Comme nous l’avons dit hier, nous n’avons aucun problème avec la performance. C’est nous qui ne nous sommes pas adaptés à ces pneus 2012. C’est à Ferrari, c’est aux pilotes, de nous améliorer. Mais les dépôts de gomme en bord de pistes sont là […], et Pérez a été victime d’une explosion. Hembery doit comprendre cela. Il s’est trompé, et il est venu s’excuser [juste avant la course], et nous le remercions pour cela.”

Après plusieurs courses sans encombre du point de vue pneumatique, voilà que la polémique reprend, interrogeant une fois encore la sécurité des enveloppes italiennes.

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