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La vente aux Chinois "ne change rien" pour la F1 selon le PDG de Pirelli

ParAFP

Mis à jour 27/03/2015 à 09:52 GMT+1

Pour Tronchetti Provera, PDG de Pirelli, il n'y a aucune raison pour que le manufacturier italien, passé sous pavillon chinois, ne continue pas en Formule 1.

Pneus Pirelli au Grand Prix d'Australie 2015

Crédit: Imago

Le passage sous pavillon chinois, annoncé dimanche, du fabricant italien de pneus Pirelli "ne change rien" au niveau de son engagement en Formule 1, a affirmé son président-directeur général, Marco Tronchetti Provera, lors d'un entretien exclusif avec l'AFP. "Pour Pirelli rien ne change, nous sommes seulement plus forts qu'avant", a dit M. Tronchetti Provera au sujet du contrat de fourniture exclusive de gommes italiennes à toutes les écuries, depuis début 2011. L'appel d'offres du prochain contrat, qui débutera en 2017, doit être lancé avant cet été par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
A la question de savoir si Pirelli souhaite prolonger cet engagement, M. Tronchetti Provera prévoit que "si les conditions économiques sont raisonnables, il y aura un accord. Nous avons les technologies, nous avons un contrat jusqu'à l'année prochaine (fin 2016, ndlr). Je crois à la satisfaction de tous les acteurs, toutes les équipes sont satisfaites de ce que nous faisons. S'il faut renouveler un contrat raisonnable, ce sera dans notre intérêt et celui de la F1 de le faire".
L'AFP a aussi interrogé M. Tronchetti Provera sur la gestion actuelle de la F1, par la FIA et par son promoteur historique, Bernie Ecclestone, 84 ans : "Je pense qu'il faut remettre le rôle du pilote au centre. Nous avons créé des technologies très complexes, il faut qu'elle (la F1) recommence à passionner le public. Elle est trop coûteuse du point de vue technologique. Il faut la rendre un peu plus humaine, augmenter la sécurité, mais rendre la compétition entre pilotes moins liée aux différences de technologies qui se sont créées. Il y a trop d'écart entre quelques écuries et les autres".

7% du chiffre d'affaires consacré au premium et au sport mécanique

Enfin, sur les autres engagements de Pirelli en compétition auto (rallye, endurance) et moto (Superbike, etc.), M. Tronchetti Provera a été encore plus affirmatif : "Nous avons un point fort qui est justement la participation à environ 300 événements différents du monde de l'auto et de la moto. Nous continuerons, car c'est un secteur vital pour nous, où nous créons nos technologies, nos chercheurs de demain. C'est donc la salle d'entraînement pour l'avenir de Pirelli, nous continuerons et même nous leur donnerons plus d'importance car c'est ça Pirelli. C'est aussi pour cela que l'actionnaire chinois veut que Pirelli reste enraciné en Italie".
Les investissements dans ce secteur spécifique "continuent de croître chaque année", a-t-il souligné. "Dans les domaines du premiumet du sportmécanique, nous investissons 7% du chiffre d'affaires, alors que globalement nous investissons plus de 3% du chiffre d'affaires. La priorité pour nous, c'est la partie sportive et le haut de gamme, car c'est ça Pirelli", a-t-il conclu sur ce sujet.
Aux termes de l'accord dévoilé dimanche soir par le principal actionnaire de Pirelli, la holding Camfin, le groupe chinois ChemChina va entrer via un montage complexe au capital du fabricant de pneus, fleuron du capitalisme italien. Il devrait être retiré de la Bourse de Milan où il était coté depuis 1922
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