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"Plutôt un bon signe"

ParAFP

Mis à jour 01/03/2012 à 19:53 GMT+1

Romain Grosjean n'était pas sur un programme spécialement agressif, jeudi à Montmelo. le Français a quand même signé le meilleur chrono du jour, au volant d'une Lotus qui lui avait joué un mauvais tour lors de la 1re série de tests. Tout ça est oublié.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Comment s'est passée cette journée d'essais ?
Romain Grosjean : Je n'ai eu aucune appréhension au premier virage, et certains vous diront que c'est parce que les pilotes sont un peu fous. On avait un programme de travail très complet et on l'a suivi, en vérifiant beaucoup de choses toute la journée. On a eu quelques petits problèmes, comme le changement de la batterie du SREC pendant le déjeuner, qui nous a fait perdre un peu de temps de roulage. On a essayé divers réglages, dont une solution que j'avais proposée mais qui n'a pas marché du tout. Il va falloir que je paye une bière à l'ingénieur qui avait prévu que ça ne marcherait pas.
Comment faut-il interpréter ce meilleur temps ?
R.G. : C'est plutôt un bon signe, car il vaut mieux être en haut de la feuille de temps que tout en bas. Ca montre que la voiture est compétitive et que même dans un jour un peu difficile, on peut tirer quelque chose de positif. Le plus important, c'est qu'on a d'aussi bonnes sensations qu'à Jerez de la Frontera (début février). J'espère que la voiture sera aussi efficace sur les circuits lents comme Jerez, où il y a beaucoup de traction, que sur les circuits rapides, comme ici à Barcelone. On n'a pas vraiment cherché à faire le meilleur temps de la journée, parce que la piste est souvent moins rapide l'après-midi que le matin. Si on avait vraiment voulu, on aurait mis des pneus "tendres" en fin de matinée, quand la piste était la meilleure.
Quel est le bilan de l'impasse sur la semaine dernière à Montmelo ?
R.G. : La semaine passée à l'usine d'Enstone (ndlr: en raison d'un problème de suspension) a permis de travailler deux fois plus dur, dans une ambiance impressionnante. Tout le monde était main dans la main, sans se rejeter la responsabilité du problème. C'est toujours rassurant quand on sait qu'on va passer 20 Grands Prix ensemble. Il nous manque un peu de roulage, mais ça va. De toute façon, on n'arrive jamais à faire tout ce que les ingénieurs ont prévu dans un programme d'essais. Si on arrive à apporter des nouvelles pièces à chaque course et qu'à chaque fois ça nous fait gagner la moitié d'un dixième de seconde, on aura progressé d'une seconde au tour en fin de saison.
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