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Bouhail: Une grande étape

ParAFP

Mis à jour 24/10/2010 à 17:40 GMT+2

Thomas Bouhail, en prenant l'or au saut à Rotterdam, est devenu le premier champion du monde français de gymnastique de l'ère moderne. Il est simplement "heureux d'avoir signé une performance encore inégalée en France."

GYMNASTIQUE 2010 Rotterdam Thomas Bouhail

Crédit: AFP

Qu'est-ce que cela fait d'être le premier champion du monde français de gymnastique de l'ère moderne ?
T.B. : Premier champion du monde, forcément, cela fait plaisir de laisser une trace historique dans la gymnastique. Aujourd'hui, je suis champion du monde et dans ma tête, j'ai tout de suite envie d'être champion olympique. J'ai encore beaucoup de choses à faire en gymnastique. Aujourd'hui a été une grande étape réussie. Une fois que c'est fait, il faut regarder devant: les Championnats d'Europe, les Championnats du monde sélectifs pour les Jeux.
Mais c'est l'équipe de France qui a fait un beau Championnat du monde, pas Thomas Bouhail. Moi, j'ai eu la chance de performer à mon agrès. Mais Cyril Tommasone, Gaël da Silva, Arnaud Willig, Benoît Caranobe, Hamilton Sabot ont été pour moi des coéquipiers monstrueux pendant toute la préparation et ces Championnats du monde.
Avez-vous ressenti des émotions comparables à votre médaille olympique ?
T.B. : Ce n'est pas la même euphorie qu'à Pékin. Aux Jeux, tu fonds en larmes, ici, je suis juste heureux... Heureux d'être champion du monde, heureux d'avoir signé une performance encore inégalée en France. Ce n'est que de la joie du début à la fin.
Comment avez-vous vécu cette finale ?
T.B. : J'étais bien dans ma tête, bien dans mon corps en me réveillant. Je n'avais pas mal aux jambes par rapport à la finale au sol (5e). Je suis devenu confiant, le stress est monté progressivement. J'ai réussi à le canaliser, c'est ce qui fait que j'ai réussi à contrôler cette patate que je peux avoir quand je suis au saut. J'étais très haut, mais j'ai réussi à ouvrir très tôt par rapport aux fois précédentes, et c'est ce qui a fait la différence.
Quand j'ai vu ma première note, je me suis dit: "je suis en dessous du Russe. Le deuxième, il faut que je le plante". Après mon deuxième saut, je savais que ma note serait haute. Quand je vois que je passe devant, j'ai pensé que je pouvais bien rester premier. Aujourd'hui, je gagne sur une finale où le niveau était très haut, le meilleur que j'ai connu dans ma vie au saut, et c'est pourquoi je suis content.
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