Wilco Zeelenberg : « que

Rossi reviendrait donc chez un constructeur où il a tout connu et chez qui il a construit sa légende, mais en deux ans, beaucoup de choses ont changé et comme personne n’est irremplaçable, Lorenzo s’est assuré le respect de tout Iwata.

Mais voilà, l’Espagnol est bien moins vendeur que l’Italien et question sponsoring, le départ de Rossi a coïncidé avec les difficultés de Yamaha à trouver des partenaires.

Si le Dottore revient c’est en grande partie, pour ne pas dire totalement, grâce à la manne d’argent qu’il amènera avec lui.

Mais, sportivement parlant, Lorenzo semble ne pas avoir peur de Rossi car, comme Wilco Zeelenberg, son team manager, tient à le rappeler, c’est lui le numéro un.

« Je ne pense pas qu’un retour de Rossi chez Yamaha inquiète Jorge. Ils ne sont pas amis, c'est sûr, mais  Jorge n'est pas responsable du choix du deuxième pilote. C’est un pilote de moto professionnel et il n'a qu'une seule chose en tête…gagner. Ça n'a pas d'importance qui est l'autre coureur. Il a prouvé dans le passé qu'il n'a pas peur d'avoir le meilleur à côté de lui. Il est très fort à cet égard et je n'ai pas peur si ce scénario devait se produire. Le deuxième pilote n'a pas vraiment influé sur le rendement que Jorge peut offrir et c'est pourquoi nous attendons que le second pilote soit désigné parce que le premier est déjà sur une Yamaha. Jorge est notre pilote numéro un pour les deux prochaines années.

Bien sûr, nous devons discuter de toutes ces questions si Valentino est de retour et nous devons savoir si les stratégies changeront. Dans le passé, Valentino a été le héros de Yamaha mais la situation était complètement différente. S’il revient maintenant, ce ne sera plus la même chose. C'est très clair. Jorge n'est pas celui à qui revient la décision finale, mais il est notre pilote numéro un, c'est ce que Yamaha a déjà clairement décidé. Jorge est notre avenir et  ne pas discuter de cette question avec lui ne serait pas très intelligent. Yamaha se prononcera sur le deuxième pilote, ensuite nous gèrerons la situation, mais nous ne naviguerons pas à l'aveuglette ».

Photo : Lionel Nolette

Source : MCN