Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Xavier Simeon : « SAG-Zelos, c’est un plus pour moi ! »

ParGP-inside

Publié 22/03/2013 à 12:59 GMT+1

De notre partenaire GP-inside

Xavier Simeon : « SAG-Zelos, c’est un plus pour moi ! »

Crédit: GP-inside

Xavier Simeon a clôturé sa présaison comme il l’avait commencée, avec le moral, la méthode, la sagesse et la performance.
Au risque de nous répéter, le Belge n’est plus le même qu’en 2012. Bien entendu, cette transformation, il la doit en partie à son environnement extérieur qui a abattu un travail colossal pour lui donner toutes les clés du succès mais comme dans tous les sports individuels, le centre du projet reste avant tout le sportif.
C’était à lui à se battre et il se bat. C’était à lui de persévérer et il persévère.
Il est maintenant à l’aube d’une nouvelle saison et il a quitté Jerez avec le top 10 (9ème du classement combiné des trois jours)  en poche. C’est donc un excellent point de départ qu’avec son équipe, SAG-Zelos, il compte bien encore améliorer.  
GPi : Pour commencer, quel est ton sentiment par rapport à la journée d’hier ?
Hier, c’était une demi-journée un peu étrange. J’étais stressé à l’idée de casser la moto car elle était mise en caisse pour partir au Qatar trois heures après la fin du test. Après avoir passé tout un hiver sans tomber, je n’avais pas envie de la détruire. En conséquence, je n’ai pas roulé à 100% de mes capacités car le jeu n’en valait vraiment pas la chandelle. Mon test s’était très bien déroulé jusque-là et ce n’était pas nécessaire de prendre des risques.  
GPi : Tu as terminé dans le top 10, ce qui était ton objectif. Pourtant, lors de certaines séances, ça semblait parfois plus compliqué. Est-ce que ça signifie que vous avez encore des progrès à réaliser en termes de connaissance de la Kalex ?
Ils établissent des classements intermédiaires qui ne sont pas toujours révélateurs car tout dépend de la façon dont les autres pilotes utilisent leurs pneus. Par exemple, lors d’une session, j’ai terminé dix-septième mais durant cette séance, je n’avais pas passé de pneus neufs. C’est la seule fois que je n’ai pas clôturé dans le top10.
A l’heure actuelle, je vois que je suis compétitif et que j’ai ma place parmi les dix premiers.
L’objectif au bout de ces quatre jours était le top10 et c’est là que je me situe réellement. Ma neuvième place n’est pas le fruit du hasard et d’un chrono tombé du ciel mais bien de la régularité.
Bien entendu, il me reste encore beaucoup de choses à apprendre et je suis encore loin du potentiel réel de la moto mais petit à petit, on progresse. A Valence, j’étais treizième, à Jerez 1 j’étais quinzième et cette fois, je suis neuvième.
Chaque fois qu’on monte en piste, on progresse et c’est ce que je veux retenir avant de m’envoler pour le Qatar.
GPi : Tu vas maintenant bénéficier de quelques jours de pause avant de t’envoler pour le Qatar et je suppose que tu vas travailler encore un peu sur ta jambe opérée il y a trois semaines. Quel sera ton programme ?
Aujourd’hui, je prends une journée de repos et puis, dès demain, je recommence à travailler normalement mon physique puisqu’avec mon opération à la jambe, je n’ai pas pu le travailler comme il le fallait.
Normalement, après ce type d’opération, il faut un bon mois de repos et c’est seulement maintenant que je commence à avoir plus de force.
A ce sujet, je dois dire qu’hier, j’ai senti que ma jambe manquait encore d’entraînement et que je commençais à ressentir un peu de fatigue.
GPi : Donc le quatrième jour, tu t’en serais bien passé…      
Très clairement parce que c’est long pour tout le monde. Que ce soit les mécanos ou les pilotes c’est beaucoup pour le mental et la concentration. Nous avons abattu un énorme travail lors des trois premiers jours et cette quatrième journée n’a pas servi à grand-chose.
GPi : L’entente et la symbiose avec l’équipe a encore progressé ?
Franchement oui et il est d’ailleurs temps de remettre les choses en place. Le problème de cette équipe n’a jamais été sa compétence mais bien le fait que jusqu’à présent, ils n’ont jamais vraiment disposé d’un matériel et de pilotes compétitifs. Ils n’ont jamais réellement pu montrer leur vrai potentiel. Pour moi, je le dis franchement, arriver dans une équipe comme ça, c’est un plus. Ils sont très contents puisqu’ils n’ont jamais eu de classement pareil. Quand je rentre au box et qu’ils voient que je suis cinquième ou huitième d’une séance, ils ont le sourire aux lèvres et moi, de mon côté, ça me donne envie de continuer à les rendre encore plus heureux.
GPi : On a compris que vous formez un sacré bloc et que vous êtes sur la bonne voie…
Chaque sportif a besoin d’une motivation extérieure et c’est dans des choses telles qu’une bonne moto, un bon encadrement, une bonne équipe ou l’absence de prises de tête qu’on la trouve. 
Le pire pour un pilote, c’est quand il commence à se demander qui de lui ou de la moto pose problème. Là, je sais que j’ai une moto performante entre les mains, il suffit de regarder la feuille des temps et de voir les prestations des autres pilotes Kalex. Quand il n’y a pas de doute sur la machine, on n’a qu’une chose à faire, travailler, parce que la moto, le potentiel elle l'a. C’est extrêmement motivant.
GPi : On a pu voir que tu passais moins de temps au stand. Leur temps de réaction s’est donc fortement amélioré depuis Valence ?
Oui c’est clair, je progresse mais eux aussi et le tout est lié. Nous avons également bénéficié de très bonnes indications de la part des ingénieurs de chez Kalex. On essaye beaucoup de choses et donc forcément, certaines marchent et d’autres pas mais que ce soit dans l’un ou l’autre cas, on ne cesse jamais d’apprendre !
GPi : Finalement, à Jerez, tu as roulé avec la version 2012 ou 2013 de la Kalex ?    
Nous avons essayé des choses. Je ne peux pas non plus tout te dire (rires) !
GPi : Tu vas bientôt t’envoler vers le Qatar. Le top10 lors des qualifications est primordial ?
Je ne pars pas avec une optique du « il faut ». Mon but à l’heure actuelle, comme depuis le début des essais, est de me faire plaisir et je vois que quand je roule de cette manière, les chronos finissent par tomber. Mes objectifs sont bien ancrés dans mon esprit et je n’ai pas envie de commencer à annoncer ceci ou cela. Je vais aller au Qatar pour me faire plaisir, faire mon boulot tout en évitant les pressions inutiles.
Rappelons que la présentation officielle de l’écurie SAG-Zelos aura lieu vendredi 29 mars et que, bien entendu, nous retrouverons Xavier Simeon et tous les autres à l’occasion du premier Grand Prix de la saison qui aura lieu le 7 avril prochain, au Qatar.
GP-inside logo tiny
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité