Top 10 Monde 2014 : Novak Djokovic (Serbie, Tennis) à la 8e place
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Mis à jour 24/12/2014 à 16:59 GMT+1
Remarquable de régularité au plus haut niveau, Novak Djokovic s'impose comme le personnage de l'année en tennis. Cela lui vaut une place dans notre Top 10, au 8e rang.
Novak Djokovic
Crédit: Panoramic
Pourquoi lui ?
Autant le dire tout de suite, Novak Djokovic sera la personnalité tennistique la mieux classée dans ce Top 10. Une huitième place, pour le tennis, c'est une sorte de record à la baisse. Lors des 10 premières éditions de notre classement, le titre est revenu à quatre reprises à un tennisman (Federer par deux fois, Nadal en 2010 puis Djokovic en 2011). Rafael Nadal était deuxième l'an dernier, troisième en 2008, et Roger Federer avait lui aussi fini sur le podium en 2004, 2005 et 2009. Enfin, même quand ces messieurs étaient absents de notre Top 10, comme en 2012, il y avait une Serena Williams pour se frayer un chemin parmi les cinq premiers.
Oui mais voilà, cette année, aucune figure n'a dominé les débats de façon suffisamment évidente, voire écrasante, pour se hisser plus haut dans la hiérarchie. Ils sont plusieurs à avoir recueilli des suffrages (rendez-vous le 31 décembre pour le classement complet) mais ni Federer, ni Wawrinka, ni Serena Williams n'ont réussi à intégrer le Top 10. Novak Djokovic, oui. Et c'est mérité. Sans être vorace au cours d'une saison marquée par le partage des principaux titres et le couronnement inattendu de Wawrinka et Cilic en Grand Chelem, le Serbe a quand même réussi à tirer son épingle du jeu.
D'une exceptionnelle régularité au plus haut niveau, "Nole" a remporté Wimbledon, plus le Masters en novembre, avec trois Masters 1000 en prime et la place de numéro un mondial en fin de saison pour la troisième fois en quatre ans. Novak Djokovic est bien l'incontestable personnage central de l'année en matière de tennis. Que lui a-t-il manqué pour grimper davantage ? Sans doute un autre titre majeur, qui aurait donné une ampleur plus évidente à sa domination. S'il avait pu conquérir, enfin, Roland-Garros, où Rafael Nadal lui a barré la route pour la troisième fois consécutive, il aurait même été un candidat sérieux à la première place. Reste que, même la "normalité djokovienne", du type de celle observée en 2014, est symbole d'excellence.
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Le triomphe de Novak Djokovic à Wimbledon en juillet 2014.
Crédit: Imago
Son année en 5 dates
- 21 janvier : Triple tenant du titre à l'Open d'Australie, Novak Djokovic s'incline en quarts de finale face à Stan Wawrinka, futur vainqueur du tournoi. Il n'avait plus été absent d'un dernier carré en Grand Chelem depuis Roland-Garros 2010.
- 12 mars : Après un début d'année un peu hésitant, le Serbe remporte son premier titre de la saison en battant Federer en finale du M1000 d'Indian Wells. La machine est (re)lancée. Dans la foulée, il gagnera à Miami, cette fois en dominant Nadal en finale.
- 8 juin : Roland-Garros continue de se dérober. Comme en 2012 (finale), et 2013 (demi-finale), Djokovic bute sur Rafael Nadal. En finale, il enlève pourtant le premier set avant de s'incliner en quatre manches.
- 6 juillet : Après 18 mois de disette, il renoue avec un titre en Grand Chelem en s'imposant à Wimbledon. Il prend en finale le dessus sur Roger Federer en 5 sets au bout d'un combat d'une rare beauté. Ce titre lui permet de retrouver la place de numéro un mondial.
- 22 octobre : Pour la première fois, Novak Djokovic devient papa, son épouse Jelena donnant naissance à un petit Stefan. Vite revenu sur le circuit, le Djoker finit l'année en boulet de canon. Sans la moindre défaite en indoor, il s'impose à Bercy et surtout au Masters.
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