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"Retourner au boulot"

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/11/2008 à 08:15 GMT+1

Quinzième du slalom de Levi, Julien Lizeroux s'estime encore un peu court physiquement. Le Français, qui s'élançait pour la 1re fois de sa carrière avec le dossard n°1, revient également sur la formidable victoire de Jean-Baptiste Grange, sans oublier qu'

JULIEN LIZEROUX, qu'avez-vous pensé de votre 15e place décrochée lors du slalom de Levi ?
J.L. : C'est toujours bon à prendre. Après, c'est sûr que je suis un peu déçu et que j'aurais plutôt espéré une place dans les 10 mais je suis encore un peu court physiquement et le principal c'est que je me suis senti dans le coup.
Vous étiez-vous fixé un objectif de place en Finlande ?
J.L. : Non, pas du tout.
Pouvez-vous nous décrire vos deux manches ?
J.L. : Pour le premier tracé de la saison, j'avais hérité du dossard 1, chose nouvelle pour moi. Alors j'avais un peu d'appréhension avant le départ mais dès qu'on m'a dit que je pouvais y aller, j'étais a fond dedans, bien concentré et prêt à en découdre. La premiere manche était facile dans le rythme et sur une neige arrosée mais accrochante. Je n'ai pas commis d'erreurs et j'ai skié plutot "facile" pour terminer a la 9eme place.
La seconde manche était complètement différente, sans rythme avec beaucoup de figures tordues, donc il fallait être engagé mais aussi vigilant. La première partie s'est bien passé puisque j'étais largement dans le coup pour un top 10, voire top 5 au dernier temps intermédiaire, mais mon mur a été laborieux et j'ai lutté contre le tracé jusqu'en bas pour finalement terminer 15eme.
Qu'est-ce qui vous a manqué sur le bas de la seconde manche ?
J.L. : Physiquement, j'étais un peu juste. J'ai voulu essayer de finir avec beaucoup de vitesse car je savais que mon mur n'avait pas été des plus brillants et je suis arrivé dans la dernière figure juste avant le plat final un peu en travers de la ligne et je l'ai payé cher.
Avez-vous été gêné par la faible luminosité là-bas ?
J.L. : C'est sur que la visibilité n'était pas évidente mais c'est la même chose pour tout le monde. A nous de nous adapter. Après, ne pas voir le soleil au bout de cinq jours, ça déprime un peu...
Qu'avez-vous pensé de cette piste Levi Black ?
J.L. : J'avais deja skié dessus en 2000. Ils ont rajouté des mouvements de terrains. Ce n'est pas la plus fun du circuit mais la neige était très bien préparée.
Avec trois Bleus dans le top 15, les skieurs tricolores ont montré qu'ils étaient là dès la première course...
J.L. : Comme l'année dernière, la saison est bien lancée. On est dans le coup et c'est important de repartir du premier rendez-vous avec des certitudes. Maintenant il faut qu'on retourne au boulot pour être encore meilleur.
Quel est la suite de votre programme ?
J.L. : Je vais passer cinq jours à la maison. Au programme : récupération, préparation physique et ensuite départ pour les Etats-Unis dimanche. On va s'entraîner une semaine à Keystone et Loveland dans le Colorado avant d'aller courir à Beaver Creek.
Un petit mot sur la victoire de Jean-Baptiste Grange ?
J.L. : JB est épatant. On sait tous ce qu'il est capable de faire et lui répond présent dès la première course. C'est un moteur pour toute l'équipe et il nous tire tous vers le haut. Je retiens la victoire de JB mais aussi la superbe 8e place de Steve (NDLR : Missillier) dont personne ne parle. Il fait une course énorme et il va falloir le suivre cet hiver...
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