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Entre short mythique et 1er tour d'enfer contre Kyrgios, Wawrinka repart en fanfare au Queen's

Laurent Vergne

Publié 16/06/2015 à 00:15 GMT+2

ATP QUEEN'S - Neuf jours après son ébouriffante bvictoire à Roland-garros, Stan Wawrinka remet le couvert sur le gazon londonien du Queen's, mardi. Une reprise pas franchement en douceur pour l'homme au short le plus "mythiquement laid" de l'histoire du tennis.

Stan Wawrinka.

Crédit: Panoramic

Son short "mythique" ? Peut-être au Queen's !

Rarement la tenue d'un vainqueur de tournoi du Grand Chelem aura autant fait jaser que celle de Stan Wawrinka à Roland-Garros. Au point d'être devenue une vraie star du tournoi. Ce n'est pas pour rien que le Suisse s'est pointé en conférence de presse après sa finale contre Novak Djokovic avec son short posé devant lui sur la table. Vous ne le reverrez évidemment pas à Wimbledon, où, tradition oblige, le blanc est de rigueur. Mais vous pourriez bientôt ne plus le revoir de toute façon nulle part.
Comme il l'a confié ce week-end, Wawrinka envisage de ranger pour de bon son improbable tunique. Le short-pyjama  rose trône désormais dans le musée de Roland-Garros. "Quand j'ai commencé à le porter à Monte-Carlo, il a eu plutôt mauvaise presse, même si ce n'est pas moi qui choisis la couleur ! C'est un drôle de monde. Une drôle d'histoire, s'amuse le Vaudois. Même si personne n'aimait ce short, il est en rupture de stock partout. Maintenant, il est à la retraite. Il a gagné Roland-Garros, alors il a bien mérité cette retraite."
Mais un dernier baroud d'honneur au Queen's est possible. "Pour Wimbledon, j'ai prévu du blanc, évidemment. Mais là, j'ai le droit de les porter au Queen's et il m'en reste encore quelques-uns avec moi. Alors, peut-être, peut-être... Je n'ai encore rien décidé", a-t-il dit, entretenant savamment le mystère…

Son titre à Roland ? Plus éprouvant qu'à Melbourne

Il y a moins de 10 jours, Stan Wawrinka a encore changé de dimension en entrant dans le cercle des multiples vainqueurs en Grand Chelem. Un titre qui l'a laissé totalement vidé, physiquement et mentalement. "Après Melbourne, tout était nouveau tout le monde me disait que ma vie allait complètement changer, raconte-t-il. Mais je me sens beaucoup plus fatigué après mon titre à Paris. J'ai vraiment dû tout donner pour battre Roger, puis Tsonga et enfin relever mon plus gros défi en finale pour battre Novak, qui était le grandissime favori. Alors j'étais beaucoup plus fatigué qu'après ma finale à Melbourne."
Et le numéro 4 mondial d'avouer que le toboggan émotionnel emprunté depuis le 7 juin l'a également éreinté. "C'est toujours un sentiment un peu bizarre. On passe du très haut au très bas d'un seul coup après avoir vécu des émotions si fortes. Ca redescend très vite. C'est bizarreJ'ai fait un peu la fête le dimanche soir, puis beaucoup de médias et de photos le lundi à Paris et des opérations de sponsoring le mardi, mais depuis que je suis rentré chez moi près de Lausanne le mardi soir, tout est retombé. J'ai juste fait un peu de fitness, c'est tout. J'ai passé du temps en famille, avec ma fille."
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Stan Wawrinka

Crédit: Eurosport

Le gazon ? La surface "la plus compliquée" pour lui

Wimbledon est désormais l'unique tournoi du Grand Chelem où Wawrinka n'a pas atteint le dernier carré. Il n'en était pas loin l'an passé (défaite en quarts contre Roger Federer), mais le gazon continue de lui poser davantage de soucis que les autres surfaces. D'ailleurs, avant ce quart en 2014, il restait sur trois sorties au premier tour et une au deuxième lors de ses quatre participations précédentes à Wimbledon. "C'est la surface la plus compliquée pour moi, a-t-il admis. J'ai besoin de faire quelques ajustements dans mon jeu."
A cet égard, c'était sans aucun doute la bonne année pour gagner à Paris. Les trois semaines qui séparent cette fois la fin de Roland-Garros du début de Wimbledon jouent incontestablement en sa faveur. "C'était parfait, j'ai pu décompresser une bonne semaine et j'ai encore deux semaines devant moi pour m'adapter", s'est-il satisfait. Mais s'il veut enchaîner les matches pour accumuler les repères, il va devoir faire très, très fort cette semaine au Queen's...
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Stan Wawrinka à Wimbledon en 2014.

Crédit: Panoramic

Kyrgios ? "Un premier tour dur, dur"

Le tirage au sort ne l'a en effet vraiment pas gâté en lui imposant comme premier adversaire Nick Kyrgios. Quart-de-finaliste à Wimbledon lui aussi l'an dernier notamment après avoir battu Rafael Nadal, le jeune Australien a grandi sur gazon, contrairement à Wawrinka. "C'est un premier tour dur, dur. C'est un gros challenge pour moi. Il adore jouer sur gazon. Il a eu du temps pour se préparer et s'entraîner et il sera prêt pour ce rendez-vous. Puis il a déjà bien joué sur herbe l'an dernier et en plus il aime les gros matches."
Tout dépendra donc de sa capacité à se remettre vite dans le rythme de la compétition et de sa vitesse d'adaptation au gazon. "Oui, on va voir comment je m'adapte", concède-t-il. La pluie l'a empêché de s'entraîner autant qu'il l'aurait souhaité ce week-end mais en démarrant seulement mardi, il a bénéficié de 24 heures supplémentaires peut-être salvatrices en la matière. "Je vais voir si je suis prêt", a-t-il conclu. Mais on a fini de s'inquiéter pour lui, à vrai dire. D'autant que, lui aussi aime les "gros matches", non ?
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Nick Kyrgios

Crédit: AFP

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