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Andy Murray bat Milos Raonic et se qualifie pour sa première finale du Masters

Sébastien Petit

Mis à jour 19/11/2016 à 19:44 GMT+1

MASTERS - Après un immense combat de 3h40, Andy Murray est allé chercher au forceps sa qualification pour sa première finale du tournoi des Maîtres en battant Milos Raonic samedi après-midi (5-7, 7-6, 7-6). Le Britannique, qui a remporté son 23e match de suite sur le circuit, jouera face à Novak Djokovic ou Kei Nishikori, qui s'affrontent dans la soirée (21h).

Andy Murray - Masters 2016

Crédit: AFP

Andy Murray s'accroche fermement à son trône. C'est le moins que l'on puisse dire. Face à Milos Raonic qui n'est pas passé loin de réaliser le gros coup de la semaine, le Britannique est allé chercher sa première finale du Masters après trois sets et un superbe combat de 3h40 (5-7, 7-6, 7-6), record de longévité pour un match du Masters en deux sets gagnants.
L'Ecossais est tout de même passé tout près de la correctionnelle en étant mené d'un set et d'un break, avant de rater deux fois l'occasion de plier la rencontre sur sa mise en jeu, puis trois balles de match dans le dernier tie-break. Mais Murray est tout de même parvenu à ses fins en sauvant lui aussi une balle de match au passage. Il défendra ainsi sa place de numéro un mondial jusqu'au bout... à moins que Novak Djokovic ne lui facilite la tâche en perdant face à Kei Nsihikori samedi soir (21h).

Raonic a démarré pied au plancher

Si sa demi-finale a amené un tel suspense, qu'en sera-t-il dimanche en finale ? Murray est passé par tous les états, mais le Britannique a tenu bon. Même s'il a pesté contre lui-même la plupart du temps, il a montré une force de caractère impressionnante pour battre un Raonic aux dents longues. A l'instar de leur demi-finale à Melbourne en janvier dernier ou encore de la finale du Queen's cet été, le Canadien a mené les débats avant de flancher dans les moments importants. Ceux que Murray ne perd plus depuis 23 matches consécutifs, un record dans la carrière de l'Ecossais, décidément dur à cuire.
La première manche a souri au plus audacieux des deux. Fidèle à sa réputation, Raonic a fait parler ses premières balles (89% de réussite) et toussoté ses secondes (59%), mais le numéro un mondial n'en a pas profité. Le Canadien a surtout trouvé la technique pour moins subir les retours du Britannique : tourner un maximum autour de son revers, son point faible. Résultat : aucune balle de break concédée dans le premier acte. L'Ecossais, lui, a montré plus de difficultés à contenir les ardeurs adverses. Raonic a tout de même vendangé quatre balles de break avant de trouver son salut sur la cinquième à 5-5, avant de conclure sur sa mise en jeu.
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Milos Raonic - Masters 2016

Crédit: AFP

Le premier set en poche, Raonic a même poussé le bouchon pour mener d'un break dans la deuxième manche (7-5, 2-1). Mais le nouveau Murray, celui qui vole sur le circuit depuis six mois, ne s'est pas laissé faire. Sa réaction ne s'est pas fait attendre : sur un jeu blanc, il a gommé l'avantage du Canadien et, sur un autre sorti de sa raquette, il a remis la main sur le set. Il est même passé à deux points de pouvoir égaliser à un set partout à 5-4 en menant 0/30 sur le service adverse. Finalement, c'est au jeu décisif qu'il y est parvenu en remportant un tie-break tout aussi serré (7 points à 5). Le tout après 2h20 de jeu.

Trois balles de match ratées avant d'en sauver une

Mais le meilleur restait à venir. Dans le dernier set, qui n'en finissait pas, Murray a pensé alors avoir fait le plus dur en breakant le Canadien dans le neuvième jeu. Mais à 5-4, le numéro un mondial a été incapable de terminer le match sur sa mise en jeu. Rebelote à 5-5 : un nouveau break du Britannique l'a amené à servir pour le gain du match pour la deuxième fois de cette partie à 6-5... en vain.
C'est donc dans un dernier jeu décisif, irrespirable, que les deux joueurs sont entrés. Murray avec davantage de pression sur les épaules que son adversaire. A croire que, la pression, Andy s'en joue désormais complètement. Ses trois premières balles de match manquées n'annonçaient rien de bon. Mais le sauvetage de celle de Raonic à 8/9 a fini par le réveiller : il a avalé les trois derniers points du match et renvoyé ce même message : pour avoir la place de numéro un, il va falloir venir la chercher. Il ne lâchera rien.
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