Andy Murray domine Marin Cilic pour son entrée en lice au Masters

Andy Murray a étrenné son tout nouveau statut de numéro un mondial par une victoire lors de son match inaugural au Masters dans l'O2 Arena de Londres, lundi. Un succès face à Marin Cilic (6-3, 6-2) qui ne restera pas dans les annales, tant les fautes ont été légion dans cette partie, mais qui a eu le mérite de lancer le Britannique comme il fallait dans le dernier tournoi de la saison. L'Ecossais partage ainsi la première place du groupe McEnroe avec Kei Nishikori, vainqueur un peu plus tôt de Stan Wawrinka en ne concédant que cinq jeux.

Même tout patron du circuit qu'il est, Murray ne pouvait que se méfier d'un joueur comme Cilic. Le Croate restait sur quatre victoires de suite sur des joueurs du Top 10, le dernier en date étant Novak Djokovic lui-même en quart de finale du Masters 1000 de Paris-Bercy. Le Britannique aussi avait mordu la poussière face à lui à Cincinnati cet été. Raison de plus, s'il en fallait, pour tout de suite marquer son territoire. Il faut dire qu'à Londres, l'Ecossais est invaincu cette saison après des victoires au Queen's et à Wimbledon. Et perdre cette rencontre aurait fait mauvais effet.

"Ce n'était sans doute pas mon meilleur match ici, mais l'ambiance dans la salle a été incroyable aujourd'hui". Murray est loin d'avoir tort. Si le public a été au rendez-vous, les deux joueurs ont mis du temps à prendre leurs marques. La première manche a été un festival de fautes directes (31 à eux deux) pour un total de 6 coups gagnants, dont seulement 2 pour Murray. Une chance pour lui, Cilic n'était pas dans un bon jour : après la perte du premier set, le Croate a fini de plonger dans le second. "J'ai été plus solide sur les gros points. La confiance accumulée avec les victoires m'a certainement aidé", a tout de même souligné le numéro un mondial plus confiant que jamais.

Si la manière n'est pas été là, l'efficacité, elle, n'est pas à nier, Murray défendant quatre balles de break sur cinq alors qu'il a lui-même converti quatre de ses cinq occasions sur service adverse. Au soir de son match inaugural, il ajoute ainsi une 22e victoire de suite en ne concédant que cinq jeux au final, comme Kei Nishikori, son prochain adversaire face à qui il pourra valider son billet pour les demi-finales, étape obligatoire s'il voudra conserver sa place de numéro un mondiale à l'issue de la semaine londonienne.