Coupe Davis en Guadeloupe : Yannick Noah répond à Monfils et hausse le ton

ParAlexandre Coiquil

Mis à jour 31/01/2016 à 09:55 GMT+1

COUPE DAVIS - Interrogé par le JDD, Yannick Noah a réagi aux propos de Gaël Monfils concernant la tenue de France-Canada en Guadeloupe, avec fermeté. "Quand on sera en Guadeloupe avec les joueurs sélectionnés, peut-être avec Gaël, peut-être pas, on va bosser", a directement menacé le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis.

Yannick Noah - capitaine de Coupe Davis

Crédit: Panoramic

Les Bleus naviguent déjà en eaux troubles. Quatre jours après les propos tenus par Gaël Monfis, qui avait affirmé depuis Melbourne que 80% du groupe France ne voulait pas se rendre en Guadeloupe pour affronter le Canada au 1er tour de la Coupe Davis, c'est Yannick Noah en personne qui a réagi aux déclarations du Français dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.

Ferme, le nouveau capitaine des Bleus n'a pas été surpris de la sortie de son joueur. "Je savais que ça pouvait arriver", a glissé le vainqueur de Roland-Garros 1983.

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Noah répond à Monfils : il ne s'occupe pas des "états d'âme des uns et des autres"

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Noah, qui a réaffirmé lors de cet entretien sa ligne de conduite ferme à la tête des Bleus, a également fait passer un message clair et net à son groupe : c'est lui le patron. "Ce qui se passe, ce sont les restes de la façon de fonctionner, de communiquer, de tout ce que vous voulez. Là, c’est Gaël ; une prochaine fois ce sera un autre (…)"

"Mon boulot va commencer quand je vais décider de ceux qui jouent", a menacé le capitaine de l'équipe de France. Avant de mettre la convocation de Monfils, récent quart de finaliste à l'Open d'Australie, en suspens. "Quand on sera en Guadeloupe avec les joueurs sélectionnés, peut-être avec Gaël, peut-être pas, on va bosser."

Mercredi dernier, le capitaine de l'équipe de France avait déjà publiquement réagi aux propos de Monfils. Mais d'une manière plus évasive. "On a décidé que c'était une très très bonne idée d'aller jouer sur terre battue pour des raisons techniques (...) On y va pour gagner. Après les états d'âme des uns et des autres, sur le court, en dehors du court, voilà...".

Avant d'ajouter. "On ne va pas communiquer par presse interposée (...) Il est en Australie, je suis à Grigny. Moi je me caille, il a peut-être eu un coup de chaud, j'en sais rien (...) Je connais très bien Gaël, on va parler à un moment."