Coupe Davis - Grande-Bretagne : Impérial, Murray expédie les "Brits" en quarts contre la France

L'équipe de France est fixée sur son sort. Qualifiée depuis sa victoire dans le double samedi, la bande à Arnaud Clément savait qu'elle devrait se déplacer en quarts de finale, au mois de juillet, que ce soit en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Finalement, c'est la Manche que les Bleus devront traverser, et non l'Atlantique. Andy Murray a scellé la qualification des Britanniques dimanche à Glasgow, en battant John Isner en trois sets (7-6, 6-3, 7-6).

Au bord du précipice depuis la perte des deux premiers simples vendredi, les Américains avaient obtenu un sursis samedi avec la victoire à l'arraché des frères Bryan dans le double, 9-7 au cinquième set face à Jamie Murray et Dominic Inglot. Mais deux hautes marches restaient à gravir dimanche. La première s'est avérée insurmontable. Frustré par sa défaite en cinq sets vendredi contre James Ward alors qu'il avait mené deux sets à rien, John Isner a pourtant bien démarré son match contre Andy Murray. Très performant en retour de service, il a souvent bousculé l'Ecossais sur sa mise en jeu dans le premier set.

C'est même peu de le dire. Le géant américain a obtenu... sept balles de break dans ce premier set, dont trois ont été des balles de set. mais Murray, bousculé, n'a jamais mis un genou à terre. Il a bravé la tempête pour mieux porter l'estocade dans le jeu décisif, chapardé 7 points à 4. Un vrai petit hold-up, après 86 minutes de combat. Le numéro cinq mondial avait fait le plus dur. Son premier et unique break de la rencontre lui a permis de dominer le deuxième set (6-3) et c'est à nouveau au jeu décisif que Murray a achevé Isner dans la troisième manche. 7-4, encore une fois. A noter que l'Américain n'a pas eu la moindre opportunité de break dans les deux derniers sets.

Chaud bouillant tout le week-end, que ce soit sur le court en simple ou au bord de celui-ci pour soutenir ses coéquipiers pendant le double, Andy Murray a formidablement tenu son rôle de leader. Et la folle ambiance initiée par les 7700 spectateurs de Glasgow a fait le reste. "Au nom de toute l'équipe, je veux remercier le public parce que c'est une des atmosphères les plus incroyables dans lesquelles j'ai pu jouer", a d'ailleurs tenu à souligner Murray après sa victoire. L'équipe de France est prévenue. Jouer en Grande-Bretagne ne sera pas une sinécure cet été. Mais ce sera terriblement excitant.