Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Rien n’est joué d’avance"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/02/2011 à 17:30 GMT+1

Nicolas Escudé sait que l'équipe de France aborde son match de Fed Cup en Russie dans la peau de l'outsider. Mais le capitaine sait aussi que ses joueuses ont tout à gagner et rien perdre. C'est en tout cas le discours qu'il va leur tenir pour espérer l'impossible exploit dans le stade olympique.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Comment voyez-vous cette rencontre contre la Russie ?
Nicolas Escudé: Ce sera forcément compliqué. Mais comme chaque rencontre de Fed Cup, rien n’est joué d’avance. Sur le papier, on est très, très loin des Russes. Mais on sait tous, moi le premier, ne serait-ce que pour l’avoir vécu, qu’il peut se passer beaucoup de choses sur un week-end en matches par équipes. On n’est pas favoris sur le papier, mais je suis confiant.
Le fait d’être assez loin des Russes en termes de classement ne peut-il pas vous libérer d’une certaine pression ?
N.E: Oui, sûrement. Et on va essayer de jouer là-dessus, sur le fait de n’avoir strictement rien à perdre. On est en-dessous en termes de classement, d’expérience, de palmarès. A partir de là, il n’y a aucune crispation, aucune tension à avoir.
Quel discours allez-vous tenir à vos joueuses ?
N.E: Ce discours là justement… Nous n’avons rien à perdre. Tout le monde nous voit perdant avant même que le week-end commence. A partir de là, pourquoi se prendre la tête. Bien sûr, il est possible qu’à un moment donné, on ressente un peu de tension, de nervosité. Mais on en a aussi besoin, parce que sans cela, on ne peut pas réaliser de grandes choses. Cette tension, les filles commencent à la ressentir depuis hier, mais c’est une tension positive.
Vous allez affronter Maria Sharapova qui, en plus d’être une grande joueuse, est aussi une star. Est-ce que cela change quelque chose ?
N.E: C’est peut-être une grande star, mais pour nous, peu importe qui est en face, l’important c’est d’essayer de gagner. Et on va tout mettre en œuvre pour y arriver.

Virginie Razzano a affronté Maria Sharapova récemment à l’Open d’Australie. Allez-vous vous servir de cette rencontre comme base de travail ?
N.E: Je vais effectivement me servir de ce match, mais Virginie aussi. C’est elle qui va se retrouver sur le court, raquette en mains, pas moi. Je serai là pour l’aider, pour la recadrer si elle sort du schéma tactique qu’on aura mis en place. Clairement, ce match là devra nous servir. De la même façon que celui d’Alizé (Cornet) face à Kim Clijsters à l’Open d’Australie. Depuis le début de saison, Alizé retrouve un très bon niveau de jeu, qu’elle n’avait plus connu depuis deux ans. Elle a perdu au troisième tour à Melbourne, mais elle a emmagasiné de la confiance sur les trois rencontres qu’elle a disputées là-bas.
Sentez-vous Alizé dans de meilleures dispositions que lors de ses dernières apparitions en Fed Cup ?
N.E: J’ai pris le capitanat de la Fed Cup il y a deux ans, et cette période n’est pas la meilleure de la carrière d’Alizé. Mais à Melbourne, lors de ses deux victoires, Alizé a montré de très belles choses. Et même à l’occasion de sa défaite contre Clijsters, je ne l’avais jamais vue évoluer à ce niveau là. Elle a pris beaucoup de plaisir lors de ces rencontres. Elle est clairement dans de meilleures dispositions aujourd’hui.
Un mot sur l’absence d’Aravane Rezai…
N.E: C’est forcément un handicap de devoir se priver d’une joueuse du calibre d’Aravane, surtout après ce qu’elle nous avait montré à Francfort, lors du barrage contre l’Allemagne l’an passé. Mais voilà, la vie est faite d’imprévus. C’est est un. Il va falloir pallier son absence. Mais les filles qui sont ici jouent très bien actuellement.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité