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Madrid 2013 - Rafael Nadal: "Ce n'est pas le moment pour moi de parler de Roland-Garros"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/05/2013 à 14:06 GMT+2

Vainqueur de son deuxième Masters 1000 de la saison dimanche, Rafael Nadal a réalisé son premier doublé Barcelone-Madrid sur terre battue. Une grande joie pour l'Espagnol qui ne veut pas se projeter davantage pour l'instant.

Rafa Nadal

Crédit: Eurosport

Vous attendiez-vous à une finale aussi facile face à Stanislas Wawrinka (6-2, 6-4) ?
R.N. : Je n'espérais rien. Comme je le dis souvent, quand on joue un match -et encore plus une finale- on s'attend à une difficulté maximale. Je crois que j'ai fait un très bon match, sans doute mon meilleur de tout le tournoi. J'ai réussi à faire ce que j'avais prévu: frapper fort du coup droit, rentrer dans le court. Je voulais jouer très direct et centré, car je savais qu'ainsi je lui donnerais moins d'angle. Tactiquement, j'ai donc bien joué et je me suis bien senti. J'ai manqué l'une ou l'autre balle de break, mais ce n'est pas grave, car je dominais. Tout le reste s'est passé comme sur des roulettes.
Comment expliquez-vous que Wawrinka n'a jamais réussi à vous prendre un set en neuf confrontations?
R.N. : Honnêtement, je ne connaissais pas cette statistique. Je l'ai appris avant le match, et ça m'a surpris. J'ai juste pensé que c'était un joueur qui avait battu David (Ferrer) en finale au Portugal il y a une semaine. Mais, je ne lui ai pas donné beaucoup d'occasions de rentrer dans le court en jouant bien en lift.
Sur les sept finales jouées depuis votre retour, celle-ci fait-il partie de celles dont vous êtes le plus satisfait?
R.N. : Si l'on prend les derniers tournois -ceux en Europe- oui. J'ai pu constater que mon coup droit lifté fonctionnait, j'ai joué avec détermination, avec agressivité. Parfois, j'étais encore un peu court au niveau des jambes, mais je compensais par une très bonne longueur en coup droit. Sinon, à Indian Wells, j'ai également joué à un très haut niveau, des quarts jusqu'à la finale.
Avec votre cinquième victoire en sept finales depuis votre retour, vous considérez-vous comme le favori de Roland-Garros?
R.N. : Ce n'est pas le moment pour moi de parler de Roland-Garros. Je crois qu'après avoir gagné un grand tournoi comme celui de Madrid, c'est le moment de savourer ce succès. Madrid est suffisamment important en lui-même. Après, quand le moment sera venu, j'aurai bien le temps de penser à Roland. Roland-Garros est un tournoi très important évidemment mais ce n'est pas le seul tournoi du monde.
Pensez-vous être proche de votre meilleur niveau?
R.N. : Cela serait vraiment arrogant si, après avoir battu certains des meilleurs joueurs du monde dans un tournoi comme celui-ci, je disais que je ne joue pas à mon meilleur niveau. Mais je pense que je peux toujours améliorer quelque chose. Incontestablement, j'ai joué à un meilleur niveau cette semaine qu'à Monte Carlo. Mon coup droit revient bien, je rentre bien dans le court. Il faut juste encore que je retrouve confiance en mes déplacements. J'ai besoin de plus de jours comme celui-ci.
Après votre 40e victoire sur terre battue, vous n'êtes plus qu'à cinq succès du record de Guillermo Vilas...
R.N. : Je ne fais pas de compétition avec Vilas. L'histoire de chaque joueur ne s'écrit qu'une fois que sa carrière est terminée. Pour l'instant, je me contente de profiter de ce moment, de savourer cette belle semaine à domicile, devant mon public. Les 40 titres sur terre battue que je possède sont déjà bien plus que ce que j'aurais pu imaginer au début de ma carrière.
Quelles sont vos ambitions pour le reste de la saison?
R.N. : C'est simple: j'ai envie de profiter de chaque moment. Chaque semaine qui se passe bien signifie beaucoup pour moi. Les choses seront parfaites si je ne ressens rien à mon genou (gauche, qui l'avait maintenu éloigné des courts pendant sept mois, NDLR). Maintenant arrive Rome où les conditions seront différentes. Il faudra que je m'y adapte. Pour le reste, nous verrons bien. Les perspectives seront belles si je n'ai pas mal au genou, mais je n'en sais rien mais il faut prendre les choses jour après jour. Je dois rester calme, profiter de chaque moment, continuer à travailler dur mais j'apprécie ce que j'ai aujourd'hui.
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