Infographie - Pour Rafael Nadal, un doublé Bercy-Masters pour compléter l’armoire à trophées

ParCyril Morin

Mis à jour 29/10/2017 à 21:08 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS-BERCY - Absent à Bâle après une tournée asiatique réussie, Rafael Nadal fait son retour sur les courts cette semaine à Bercy. Le numéro un mondial vise la victoire dans un tournoi qu’il n’a jamais gagné. Mieux, il vise le doublé avec le Masters histoire de continuer de compléter son palmarès XXL.

Un ouf de soulagement. Et un grand sourire. Guy Forget ne s’en est pas caché vendredi lors du tirage au sort du tableau de Paris-Bercy. Le simple post Instagram de Rafael Nadal a suffi à faire retomber la pression sur son tournoi et sur ses épaules. "Prêt pour Paris" a simplement commenté le numéro un mondial.

"Je ne vous cache pas que l'on est toujours un peu inquiet de savoir qui va participer" a commenté l’ancien capitaine français de Coupe Davis. Alors, forcément, en l’absence de cadors tels que Novak Djokovic, Andy Murray, Stanislas Wawrinka et bien sûr Roger Federer, la présence du patron du circuit donne une visibilité au tournoi parisien. Forget, encore : "Cette année, avec la perspective de finir l'année à la place de numéro un mondial, Rafael Nadal va tout faire pour essayer de remporter ce titre".

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Bien sûr, la bataille face à Roger Federer pour la place de cador des cadors jouera dans la motivation de l’Espagnol. Mais son avance au classement est telle qu’il faudrait un cataclysme pour le voir perdre le trône. En réalité, l’objectif de "Rafa" est ailleurs : enfin terminer une saison en gagnant.

Le doublé Bercy-Masters encore à chasser

Car c’est une constante dans la carrière de l’Espagnol. Depuis 2005 et son explosion au plus haut niveau : il termine ses saisons sur les rotules. Tellement que dans son palmarès hors-norme, il n’a jamais réussi à accrocher le tournoi de Bercy ni le Masters de fin d’année. Ses seuls impairs dans les grands tournois avec Miami et Shanghaï.

La première explication tient évidemment à ses saisons souvent harassantes sur terre-battue. La deuxième tient aussi au fait que ces deux tournois se jouent en indoor. Sur ses 75 titres en carrière, seul deux ont été glanés en salle.

Pour autant, Nadal a souvent fait le travail. Mais pas jusqu’au bout. En 2007, à Bercy, c’est une correction face à David Nalbandian qui l’avait privé du trophée parisien. Aux Masters, ce sont Roger Federer en 2010 et Novak Djokovic en 2013 qui lui avaient barré la route. Le Suisse, monstrueux en indoor, devrait être présent pour encore l’embêter.

Pour autant, Nadal, reposé après sa tournée asiatique, avait annoncé la couleur et son envie de gagner le Masters dans les colonnes de AS en octobre dernier : "C’est le tournoi le plus important qu'il me reste à gagner, mais je n’ai jamais eu beaucoup de chance. J’ai joué onze ans et j’ai toujours joué sur la surface la plus difficile pour moi". Une surface qu’il faudra bien dompter pour espérer compléter sa collection ahurissante de trophées. Sous peine de réessayer l’année d’après. Comme toujours.

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