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Nadal : "Si ça allait à 100 %, je n'aurais pas appelé le soigneur pour qu'il me mette un bandage"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/11/2017 à 01:24 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS - Rafael Nadal s'est voulu rassurant quant à l'état de son genou droit, strappé pendant sa rencontre des huitièmes de finale contre Pablo Cuevas. L'Espagnol ne nie pas avoir mal, mais pour lui, cela ne l'empêchera pas de jouer pour le moment.

Rafael Nadal - Paris 2017

Crédit: Getty Images

C’était un long match. Êtes-vous frustré de ne pas avoir réussi à gagner plus rapidement ?
R.N. : On ne s'attend pas à gagner aussi facilement dans des tournois comme celui-ci qui sont si importants. C'est ça la question.
Comment vous sentez-vous au niveau de votre forme ?
R.N. : Oui, l'année a été longue, et c'était une très bonne année. Je suis très content de la manière dont cela s'est passé mais c'est normal d'arriver un peu fatigué en fin de saison après tout ce qui s'est passé, après tous les matches que j'ai joués à une si haute intensité. C'est un peu normal. Je l'accepte et donc j'essaie de me battre.
Est-ce que tout va bien au niveau de votre genou droit ?
R.N. : Si ça allait à 100 %, je n'aurais pas appelé le soigneur pour qu'il me mette un bandage, vous vous en doutez. Je suis en compétition, ce n'est pas le moment de parler de mon genou. J'ai gagné un match important. Il y a les quarts de finale. Demain (vendredi), j'ai l'occasion de jouer un joueur qui joue très bien en ce moment, et je suis content de continuer mon chemin et j'espère continuer à bien jouer.
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Rafael Nadal

Crédit: Getty Images

Vous allez jouer votre adversaire vendredi pour la première fois, Filip Krajinovic. Est-ce que vous connaissez son jeu ? Et à quoi vous attendez-vous ?
R.N. Je le connais mais pas en tant qu'adversaire parce que je n'ai pas joué contre lui. Le match sera difficile. Il joue bien. Il a eu une très bonne saison. Il a gagné beaucoup de challengers, et maintenant il a gagné beaucoup de matches aussi sur le circuit de l'ATP. Quand on gagne beaucoup de matches, on est dans une bonne dynamique, sur une bonne lancée. Les choses viennent automatiquement et rapidement, on va voir si je vais arriver à gagner ce match.
Est-ce que vous pouvez prendre le risque de jouer malgré la douleur au genou ?
R.N. : Je suis dans un tournoi très important, dans la ville la plus importante pour moi dans ma vie. Ce n'est pas une question de prendre des risques. Pour moi, la question est de jouer un tournoi important pour moi. Je vais être honnête avec vous : que je joue ici ou pas n'aura pas beaucoup d'impact sur ce qui va se passer, si la question que vous posez se réfère à Londres. Si, par exemple, je me retire demain et que je ne joue pas, cela ne veut pas dire que je serai à 100 % pour Londres. C'est ça la question. Je suis ici et je suis content de jouer ce tournoi. Je suis aussi prêt à bien jouer à Londres. Il n'y a pas de problème pour moi.
Vous venez sans doute de répondre mais pour être clair : vous avez confiance de pouvoir jouer à Londres avec votre genou ?
R.N. : Peut-être que mon anglais n'est pas assez bon... Bien sûr que j'irai jouer à Londres, à moins qu'il se passe quelque chose, c'est dans une semaine et demie ; tout peut arriver en une semaine et demie, mais si rien de particulier ne se produit, je serai là-bas.
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