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M1000 Toronto : Roger Federer expéditif pour sa rentrée face à Peter Polansky

Laurent Vergne

Publié 06/08/2014 à 07:29 GMT+2

Pour son premier match depuis Wimbledon, Roger Federer n'a mis que 52 minutes pour prendre le pas sur le Canadien Peter Polansky (6-2, 6-0). Une remise en route tranquille pour le Suisse.

Roger Federer sans souci face à Polansky.

Crédit: Reuters

On connait pour l'instant deux des seize huitièmes de finaliste à Toronto. Deux Suisses. Stanislas Wawrinka et Roger Federer. Mais si le premier a ramé pour se défaire des griffes de son pote Benoît Paire, le second a à peine eu le temps de transpirer pour composter son billet. Pour ce qui constituait sa première sortie depuis la finale perdue à Wimbledon contre Novak Djokovic, Federer n'a eu besoin que de 52 minutes pour battre le Canadien Peter Polansky, 26 ans, à qui il n'a laissé que deux petits jeux (6-2, 6-0).
Auteur d'un break dès le premier jeu de service de son adversaire, le Bâlois s'est montré d'un redoutable opportunisme, convertissant six balles de break sur sept. "J'ai bien commencé et ça m'a beaucoup aidé, j'ai pu jouer libéré après ça", a estimé Federer, qui n'avait plus joué au Canada depuis trois ans. "J'aurais pu servir un peu mieux par moments, a-t-il ajouté, mais je trouve que je bougeais plutôt bien. Je ne frappais pas super bien la balle ces derniers jours, je devais encore m'habituer à la surface, mais je suis content de la façon dont le match s'est déroulé."
Même si j'ai pris 2 et 0, j'ai pris du plaisir
Polansky n'en dira sûrement pas autant. Tombeur de Jerzy Janowicz la veille, le 129e joueur mondial, qui a bénéficié d'une wild-card des organisateurs pour entrer dans le tableau final, n'a jamais eu l'ombre d'une chance. Il s'était déjà entraîné à plusieurs reprises avec Federer, mais en compétition, évidemment, c'est autre chose. Il a pu le mesurer. "La différence, explique-t-il, c'est qu'en match, dès la première frappe, il essaie de vous tuer. C'était bien pour moi de pouvoir vivre ça. J'espérais pouvoir le pousser un peu. C'était mon premier match face à un joueur de ce calibre.Il a servi incroyablement bien, il a touché les lignes, fait tomber les aces. J'ai fait ce que je pouvais. Même si j'ai pris 2 et 0, j'ai pris du plaisir."
Roger Federer, qui fêtera ses 33 ans vendredi, attend de connaitre son prochain adversaire. Ce sera le Croate Marin Cilic, tête de série numéro 15, ou le lucky loser tunisien Malek Jaziri, qui a été récupéré dans le grand tableau après le forfait de Marinko Matosevic. Trois fois finaliste sur ses quatre passages à Toronto depuis le début de sa carrière, le numéro trois mondial a signé contre Polansky sa 41e victoire de la saison. Il a déjà presque atteint son total sur l'ensemble de la saison 2013 (45).
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