"Choqué" par la défaite de Djokovic, Becker estime "qu'il ne s'est pas vraiment battu"

ParAFP

Publié 20/01/2017 à 10:57 GMT+1

OPEN D'AUSTRALIE - Dans un entretien donné au New York Times, Boris Becker s'est dit "choqué" par la défaite de Novak Djokovic au 2e tour face à Denis Istomin, jeudi à Melbourne. Surtout, l'ancien coach du Serbe a estimé que le N.2 mondial n'avait pas tout donné pour aller chercher la victoire.

Boris Becker lors de l'US Open 2016

Crédit: AFP

Boris Becker lance un pavé dans la mare. L'ancien coach Novak Djokovic a estimé que le Serbe avait été trop défensif lors de sa défaite au deuxième tour de l'Open d'Australie contre l'Ouzbek Denis Istomin, 117e mondial, survenue jeudi à Melbourne.

"Je suis choqué par la défaite de Novak Djokovic. Je crois qu'il a joué beaucoup trop défensif, qu'il n'a jamais pris l'initiative et qu'il ne s'est pas vraiment battu", a précisé l'Allemand, resté aux côtés de Djokovic de 2014 à fin 2016.

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C'était Novak le patron. La voie était bouchée, maintenant il y a du changement

"Maintenant, la porte est grand ouverte. Il y a longtemps qu'on parle d'une nouvelle génération. C'est le moment pour les joueurs de 19, 20, 21 ans de s'y engouffrer", a dit au New York Times le double vainqueur de l'Open d'Australie.

"Le patron est à la peine, car, sans manquer de respect pour Andy Murray, c'était Novak le patron. La voie était bouchée, maintenant il y a du changement", a-t-il ajouté.

Djokovic - Becker, une fin en queue de poisson

Après une première partie de saison tonitruante avec notamment son premier sacre à Roland-Garros, Djokovic, usé mentalement, a cédé la première place mondiale à Murray fin 2016 ayant perdu ses titres à Wimbledon, à l'US Open et au Masters, et échouant entre-temps à conquérir l'or olympique à Rio.

Djokovic avait décidé de mettre fin à sa collaboration avec Becker début décembre 2016. Quelques jours plus tard, l'Allemand, âgé de 49 ans, avait déclaré que son ex-poulain n'avait "pas passé autant de temps sur les courts d'entraînement que ce qu'il aurait dû ces six derniers mois."