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Bercy: Jo-Wilfried Tsonga cale contre David Ferrer

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/11/2012 à 21:46 GMT+1

Jo-Wilfried Tsonga a été éliminé par un David Ferrer solide vendredi en quarts de finale, 6-2, 7-5. Le Français, très loin de son meilleur niveau, quitte Bercy.

Bercy Tsonga Ferrer

Crédit: AFP

Douche froide sur Bercy. David Ferrer, froid et implacable, d’une irritante régularité pour l’adversaire, a glacé le public du POPB vendredi soir en éliminant Jo-Wilfried Tsonga. Une victoire on ne peut plus logique tant l’Espagnol s’est montré supérieur. Il a été égal à lui-même, ce qui n’a pas été le cas, loin s’en faut, du numéro un français. C’était le Tsonga des mauvais soirs. Pataud, jamais en rythme dans ses frappes, commettant beaucoup, beaucoup trop de fautes directes, il n’a pas réussi à passer la vitesse supérieure comme il sait souvent le faire à mesure que les tournois avancent. Face à un joueur comme Ferrer, être moyen ne suffit pas. Et Tsonga s’est montré très moyen vendredi.
Comme face à Nicolas Almagro la veille, JWT n’a pas obtenu la moindre balle de break. Mais autant on ne l’avait pas senti trop en danger jeudi, autant il n’a jamais donné l’impression de pouvoir s’en sortir face à David Ferrer. Si la comparaison entre les deux matches s'arrête là, ça n’en reste pas moins une statistique inquiétante. Difficile de s’en tirer quand on ne peut se montrer dangereux sur le service adverse pendant deux matches entiers. A l’inverse, le Manceau s’est souvent trouvé sous pression sur sa mise en jeu. Un chiffre traduit le rapport de forces entre les deux hommes : Tsonga n’a gagné que 35% de points derrière sa première balle, contre 68% pour Ferrer.
L’heure de Ferrer ?
Ce dernier n’a pas forcément très bien servi, atteignant à peine les 55% de premières sur l’ensemble du match. Mais sur la seconde balle, Tsonga s’est montré emprunté, maladroit, multipliant les fautes. Breaké à deux reprises dans le premier set, le vainqueur 2008 et finaliste 2011 du tournoi a opposé davantage de résistance dans la deuxième manche. Mais là encore, Ferrer a toujours gardé le contrôle du match. Après une première alerte à 5-4, où l’Espagnol est passé à deux points du match, Jo-Wilfried Tsonga a fini par craquer dans le douzième jeu. Mené 0-40, il a sauvé deux balles de match mais, sur la troisième, il a commis une énorme faute en coup droit. Comme un symbole de ce match globalement raté pour le Français.
Toujours discret, voici désormais David Ferrer en pleine lumière. En boutant Tsonga, un client sur cette surface et plus encore ici à Paris, hors du tournoi, le Valencian affiche clairement ses intentions. Il est le dernier survivant du Top 10 et, compte tenu de l’opposition encore en lice, le voilà propulsé au rang de grand favori au titre. Mais on a vu à quel point ce statut ne pesait pas grand-chose cette semaine à Bercy. Néanmoins, il n’a jamais eu dans sa raquette une aussi belle opportunité de remporter, à 31 ans, le premier Masters 1000 de sa carrière. Il a souvent buté sur Nadal, Federer, Djokovic et Murray. Le Big Four n’est plus là. Le cinquième homme du circuit, c’est lui. C’est peut-être son heure. Enfin.
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