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Roland-Garros : Nadal “La terre battue est un peu différente cette année”

Amandine Reymond

Mis à jour 26/05/2014 à 11:30 GMT+2

Rafael Nadal devra attendre encore un peu pour tester en condition de match la terre battue du central qu’il trouve différente de d’habitude. Il l’a montré et l’a dit dès son arrivée à Paris.

Rafael Nadal et Toni Nadal à l'entraînement - Rolannd-Garros 2014

Crédit: Panoramic

S’il était arrivé à Paris en manque de confiance après une saison sur terre battue européenne où il n’a gagné qu’un seul titre, une première depuis 2005, Rafael Nadal n’a pas forcément eu l’occasion de se rassurer lors de son premier entraînement sur la terre battue parisienne.
Pour sa première apparition à Roland-Garros en 2014, Rafael Nadal avait choisi de s’entraîner avec le Sud-Africain Kevin Anderson, sur le court Philippe Chatrier, jeudi après-midi. Mais malgré un grand soleil, tout ne s’est pas déroulé exactement comme l’Espagnol aurait pu l’espérer. Plusieurs fois, le Majorquin s’est retourné pour parler à son oncle-entraîneur Toni en grattant légèrement la terre avec sa raquette. En cause, une terre battue apparemment légèrement différente de celle qu’il avait l’habitude de retrouver chaque année sur le court de ses huit succès parisiens. 
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Rafael Nadal et Toni Nadal à l'entraînement à Roland-Garros 2014

Crédit: AFP

Ce changement ressenti peut s’expliquer par la rénovation en profondeur effectuée sur le court central cet hiver, au cours de laquelle toute la couche de calcaire située en profondeur a été entièrement remplacée. Une nouvelle couche de mâchefer a par ailleurs été installée avant d’être recouverte de 2 à 3 millimètres de brique pilée. Une opération plutôt rare puisqu’elle n’avait plus été effectuée depuis l’hiver 2000-2001.
"C’est vrai que la terre est un peu différente sur le court central cette année, a confirmé Nadal lors de sa conférence de presse d’avant-tournoi. Il y a quelques petits graviers dedans qui rendent les mouvements et les déplacements un peu plus difficiles... Mais je pense que tout sera bien prêt pour le tournoi parce qu'il reste encore quelques jours. Je pense qu'ils arriveront à régler ces tout petits problèmes."
Nadal est pour l’instant le seul à avoir exposé de telles préoccupation. Interrogé dimanche après sa qualification contre Lukas Lacko, Roger Federer n’a pas été tenté d’ouvrir le débat. "Quand je me suis entraîné ce matin, je l'ai trouvée un peu mouillée, c'était étrange. On m'a dit, ce matin à l'entraînement, que le court avait été refait. Mais en match, j'ai trouvé la terre impeccable". L’Espagnol devra attendre pour s’en assurer puisque lundi, c'est sur le court Suzanne Lenglen qu'il disputera son premier tour face à Robby Ginepri.
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