Monfils glisse encore

Gaël Monfils, tête de série N.13, s'est incliné au deuxième tour du Masters 1000 de Rome contre l'Espagnol Juan-Carlos Ferrero 7-5, 6-3, mardi. Menant 4-1 au premier set après deux breaks, Monfils s'est laissé rejoindre, avant de subir la loi de l'Espagnol dans la seconde manche. Ecrasé par le Tchèque Tomas Berdych en huitièlme de finale du tournoi ATP de Madrid la semaine dernière, le Français évolue loin de son meilleur niveau depuis la fin de l'hiver, après ses finales à Doha en janvier et Montpellier en février.

"Je ne suis pas assez fort, tennistiquement, a lâché Monfils aorès coup, visiblement touché par cet échec, il faut que je continue à bosser." "Je suis déçu, au début j'ai dominé, j'ai eu deux occasions pour le set et je les ai pas saisies, a-t-il ajouté. J'ai sûrement été trop attentiste, moins agressif, un peu trop sur la retenue." Le déroulement du match lui a rappelé la finale en début d'année contre Jo-Wilfried Tsonga à Doha, "où je mène d'un break, avant de perdre". Pas vraiment à l'aise sur ses premières balles, le Français a complètement craqué dans le deuxième set, qu'il a perdu 6-3.

Depuis le début de la saison, le Français n'a rien montré sur terre battue, sa surface de prédilection. "Mais ce n'est pas du tout une rechute, non, je n'ai pas si mal joué", a repris Monfils, qui n'a encore pris "aucune décision" quant à sa participation ou non au tournoi de Nice la semaine prochaine, avant Roland-Garros, le seul tournoi du Grand Chelem dont il a atteint la demi-finale, en 2008. Après une campagne sur terre battue cauchemardesque.

Celle de Jo-Wilfried Tsonga (N.5) n'est pas franchement réjouissante pour le moment. Mais le Français s'est, un peu, rassuré ce mardi en venant facilement à bout du Serbe Viktor Troicki 6-3, 6-2. Son prochain test sera d'un tout autre calibre puisque le Manceau pourrait retrouver Juan Martin Del Potro, demi-finaliste à Madrid la semaine dernière. Si l'Argentin franchit l'obstacle Youzhny, alors Tsonga aura un troisième tour en forme de révélateur.