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Sharapova "movie-star" (2)

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/09/2006 à 12:30 GMT+2

Sensation à Flushing Meadows : une joueuse qui ressemblait à Gwyneth Palltrow déguisée en Audrey Hepburn, a remporté l'US Open en frappant plus fort que Davenport. Vous avez peut-être reconnu la nouvelle N.3 mondiale, Maria Sharapova, starlette déterminée

MARIA SHARAPOVA A FLUSHING MEADOWS
Le titre pour Sharapova
Maria Sharapova était partout à New York. Sur les affiches, les écrans de télévisions, les spots de pub et les courts de Flushing Meadows. Sa capacité à assumer le rôle de championne mais aussi celui d'icône marketing s'adapte parfaitement aux exigences du sport spectacle à l'américaine. Du glamour version sylphide aux râles rageur de la championne sans pitié, en passant par une dose d'humour involontaire, la palette de la Sibérienne, vainqueur de son deuxième titre du Grand Chelem à l'US Open, a tout pour séduire les producteurs américains. (Suite)
Les cris féroces de Sharapova
Maria Sharapova est en effet dans son élément. Formée "à la dure" dans le camp de l'ancien militaire de Nick Bolletieri, la Sibérienne exprime dans sont tennis une rage rare. Comme Monica Seles avant elle, Sharapova ponctue la plupart de ses frappes de râles stridents qui ne sont pas sans brouiller l'image lisse de la demoiselle. Telle Gwyneth Paltrow, elle quitte les gratte-ciels de Manhattan et devient l'héroïne d'un Greystoke très "upper-class" où le court devient cage. Au point de gêner les oreilles de ses adversaires (Golovin par exemple n'entendait plus le son des frappes) et de favoriser les critiques.
Dans un article qui fait la part belle au psychologisme, Peter Bodo fait remarquer que les vocalises brutales de la joueuse ne sont pas aussi innocentes que l'on pourrait le penser. L'expert y voit le désir de reconnaissance d'une jeune femme de 19 ans qui a tout donné au tennis et à son "papa", celui qui l'a envoyé en pension en Floride, dès l'âge de neuf ans.
La diva des "hard court"
Gagner ne suffit pas, il lui faut gagner en prouvant son mérite. Rien n'est facile pour Sharapova car "elle ne possède pas le talent de Justine Henin-Hardenne, le sens du jeu de Serena Williams ou la variété des coups d'Amélie Mauresmo" poursuit Bodo, sévère et malicieux.
Le jeu de Sharapova est en effet encore en question. Solide, puissante, mais surtout "plus patiente", la N.3 mondiale a dominé ses adversaires en servant bien et en accélérant à bon escient. On pense ici à la jeunesse d'Andre Agassi. Une efficacité qui ne fait pas l'unanimité dans le fond comme dans la forme.
Plusieurs fois cette saison, on a reproché à la Russe de se désintéresser de ses adversaires, fussent-elles blessées comme Golovin ou Groenefeld. Féroce quand elle frappe, distante et pragmatique face à ses rivales mais pin-up idéale pour Sports Illustrated, le portrait de la "Diva des hard courts" ne tient pourtant pas.
A suivre : Sharapova fait son cinema (3)
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