Juan Martin Del Potro bat David Ferrer en trois sets

Trois ans. Cela faisait trois ans, et même un tout petit peu plus, que l'on n'avait plus revu Juan Martin Del Potro en seconde semaine dans un tournoi du Grand Chelem. C'était à Wimbledon, en 2013, quand l'Argentin avait atteint les demi-finales. Depuis, il n'avait plus joué que trois petits tournois majeurs, à cause de son poignet plus que récalcitrant.

Del Potro continue ainsi tranquillement sa progression. Après Rio, où il a gagné la médaille d’argent olympique, revoilà donc l’Argentin parmi les 16 derniers rescapés d'un Grand Chelem. Une récompense purement symbolique, mais qui confirme le retour aux affaires de la Tour de Tandil. Samedi, un David Ferrer en bout de course n’a rien pu faire pour le freiner, là même où il avait remporté son titre il y a 7 ans.

Thiem en ligne de mire

Face à l’Espagnol, qui est désormais 13e à l’ATP, le duel a tourné court après le gain du premier set accroché par l’Argentin en 1h06 de jeu (7-5). Les stats de Ferrer ont commencé à chuter en flèche, notamment au service où il a servi moins de 50% de premières balles dans la manche suivante. La punition ne s’est pas fait attendre dans l’heure qui a suivi (6-2, 6-2).

"C'est vraiment très spécial pour moi de retrouver ce stade et ce public, après ma troisième blessure au poignet, j'ai été tout près d'arrêter le tennis et me retrouver ici est quelque chose d'extraordinaire. Je reviens peu à peu à mon meilleur niveau, j'espère continuer". Dominic Thiem, lui, espère bien le contraire.

L'Autrichien aura en effet l’honneur de défier Juan Martin Del Potro en huitième de finale. Ce match, qui aura tout l’air d’un choc, était attendu après le tirage au sort. Lundi, les spectateurs pourront s’en délecter. Dans un premier temps, Thiem, qui a fait son entrée dans le Top 10 cette saison après une demi-finale à Roland-Garros, a dominé l’Espagnol Pablo Carreno Busta, non sans un petit problème à l’allumage (1-6, 6-4, 6-4, 7-5). Contre Del Potro, mieux vaudra être à 100% d'entrée…